...:: Cobra ::…

Fiche technique :

Nombre d'épisodes : 31

Titre original : Space Adventure Cobra

Histoire originale : Bûichi TERAZAWA

Année de production : 1982

Réalisateur(s) : Toshio TAKEUSHI, Osamu DEZAKI

Character design : Akio SUGINO, Shinji OTSUKA

Musique : Kentarô HANEDA

Générique d'ouverture : "Cobra" par Yoko Maeno

Générique de fin : "Secret Desire" par Yoko Maeno

Produit par : TMS

Editeur français : Déclic Images

Nombre de volumes : 1 coffret simple et 1 coffret collector

Synopsis :  

Un jeune trentenaire décide d'égayer sa vie de bureau en se payant le dernier rêve à la mode. Il incarnera Cobra, le défenseur des jeunes et jolies jeunes femmes et le pourfendeur des pirates de l'espace. A son réveil, il sera un autre homme...

Les volumes :

Critique :

    Année 2337, un jeune employé de bureau désœuvré commence ses journées par une sonnerie de réveil et ses loisirs se limitent à regarder la télévision ou lire le journal. Poussé par son robot ménager (qui est stupide, le réveillant un jour de congé) il va se rendre dans « la maison des rêves », un centre de loisirs qui offre le temps d'une sieste artificiellement provoquée, l'illusion d'un rêve au réalisme troublant. Les clients peuvent, en choisissant un rêve à leur convenance, vivre une vie par procuration : celle d'un Casanova, d'un champion Olympique ou d'un astronaute.

Cobra choisi le rêve de l'agent secret dans lequel il serait entouré, adoré, aimé par des dizaines de femmes toutes plus belles les unes que les autres. Une machine de réalité virtuelle est alors branchée sur son subconscient. Mais au lieu d'envoyé des images, elle réveille ses souvenirs enfuis. Le rêve de Cobra est une prise de conscience. Il se retrouve métamorphosé, dans son sommeil, en aventurier intrépide nommé Cobra. Ignorant qu'il s'agit de sa véritable identité, le jeune salaryman se rend au casino en clamant haut et fort qu'il s'appelle Cobra.

Fatale erreur! Cobra étant un corsaire de l'espace rechercher à travers tout l'univers. Très connu, le patron de le sale de jeux, Jack Bowl, fait partie de la guilde des pirates de l'espace qui ont mis sa tête à prix. Après une petite rencontre entre ses deux hommes, Bowl en conclu que ce n'est pas Cobra. Il demande à ses hommes de mains, deux affreux de tabasser cet imposteur.

Mais pendant la bagarre, Cobra découvre qu'il a un psychogun, une arme psychique greffée sous la peau de son avant-bras.

Il retrouve alors la mémoire et se rappelle avoir subit une opération chirurgicale et une amnésie partielle. Il a vécu comme ça pendant 5 ans jusqu'à ce qu'il rentre dans la maison des rêves. En même temps que la mémoire, il retrouve son alliée androïde Armanoïde (son vrai nom dans le manga est Lady), son vaisseau de corsaire de l'espace et sa vie Tumultueuse.

De nouveau, il devra combattre les marchands d'esclaves, les trafiquants interstellaires et le terrifiant Homme de verre, qui sont tous lancés à ses trousses...

Tiré du manga Cobra de Buichi Terasawa, la série TV est diffusée pour la première fois en France sur Canal+ en 1985. Elle sera ensuite reprise par Antenne 2. Elle est répartie en trois grandes partie. Premièrement, Le trésor du Capitaine Nelson ; deuxièmement, La compétition de Rugball et troisièmement, Le combat final contre Salamandar. Entre ces volets de la saga Cobra, quelques épisodes solitaires se baladent de façon autonome : ce sont les « one shot », pour respirer un peu entre deux cycles de feuilletons à suspens.

La personnalité de Cobra est très ambiguë : entre le super héros capable de courir 100m en 5 secondes ou soulever 500 kilos et le zéro incapable de rester sérieux 30 secondes, jouant au séducteur fier à bras. Cobra comme un papillon vole de fille en fille et cultive une fausse candeur d'imbécile heureux. Tout cela pour occulter sa supériorité. En Occident, l'homme idéal doit cumuler toutes les qualités. En Asie, il doit équilibrer ses qualités avec ses défauts. 

L'animé est un mélange subtil de science-fiction classique, Space Opera, polar-yakuza, western (règlements de compte entre desperados dans des bars aux portes de saloon), film de pirates (les bottes à Rabats e Cobra, son statut de Corsaire de l'Espace et « la Guilde des pirates ») et enfin espionnage (les filles portant des bikinis encore plus moulants que ceux des James Bond girls).  Comique par moment, un peu d'amour s'en dégage et humour au troisième degré en font un animé à ne pas manqué.

Cobra, produit par Declic image, 31 épisodes  

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