• Team

  • Actualités

  • Archives

  • Affiliés

  • Disclaimer

  • Lexique



  • Animés

  • Mangas

  • Archives


  • Licenciés

  • Non licenciés




  • Licenciés

  • Non licenciés



  • Japonais
  • Taïwanais
  • Coréens

  •    

    ...:: Sentiments ::...

    Chapitre 11

     

    I  

                Les rayons du soleil venaient effleurer sa peau. Elle dormait encore paisiblement, la nuit avait été difficile. Son esprit ne pouvait s'empêcher de se remémorer les évènements arrivés dans la journée. La douce lumière du jour la sortit de son sommeil tel le baiser d'un prince. Elle regarda par la fenêtre et vit un petit oiseau posé sur le rebord. Elle sourit à la vue de ce petit être. Le visage d'Akito vint se calquer à cette paisible image.

     

    Meiri : * Je me demande comment il va ce matin. J'espère juste qu'il ne va pas me rejeter totalement à cause d'hier. Je ne l'ai pas revu depuis la visite d'Hatori san.*

     

    Flash back :

     

    L'incident avait eu lieu une demi heure auparavant. Ni le chef, ni la jeune fille n'avait dit un mot. Ils se contentaient d'être assis l'un à côté de l'autre. Ils venaient de passer une étape dans leur relation. Une sorte de confiance s'était installé. Le jeune homme se posait beaucoup de questions. Jamais il n'avait imaginé ressentir ça, vivre ça. Jusqu'à ce jour là, frapper une personne ne l'avait jamais gêné, Yuki en avait d'ailleurs fait les frais, mais là il se détestait d'avoir fait ça.

     

    Akito : Je vais faire venir Hatori, pour qu'il regarde ton visage.

     

    Meiri : Mais ce n'est pas la peine, je peux m'en occuper seule.

     

    Akito : Ca m'est égal qu'il voit ça. Il va vouloir savoir ce qu'il s'est passé…

     

    Meiri : Ne t'en fais pas je ne lui dirais rien. Je me contenterai de lui expliquer qu'on s'est battus sans rentrer dans les détails.

     

    Le jeune homme la regarda. Il ne voulait pas que le médecin, ou quiconque, apprenne qu'il avait pleuré et visiblement elle l'avait compris. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance, elle ne dirait rien.

     

    Quelques minutes après l'avoir appelé, Hatori arriva. Lorsqu'il vit le visage de la jeune fille, son regard s'assombrit. Akito avait encore fait des siennes. Le chef le laissa seul avec Meiri. Il ne demanda rien. Ils se rendirent dans sa chambre où il la fit asseoir sur le lit. Il alla lui chercher de la glace pour ses bleus. Heureusement, elle ne marquait pas longtemps. Dans quelques jours, tout aurait disparu. Il termina par de la crème qu'elle devrait appliquer chaque jour.

     

    Hatori : Bien, j'imagine que tu ne vas pas me dire ce qu'il s'est passé.

     

    Meiri : C'est simple, encore une fois je n'ai pas écouté. Je suis entrée sans sa permission, je l'ai un peu trop cherché et du coup on s'est battus. Mais je t'en prie ne t'inquiète pas, ça n'arrivera plus.

     

    Hatori : Et comment peux tu en être aussi sûre ? Tu ne veux pas retourner vivre dans l'autre maison ?

     

    Meiri : Aie confiance en moi, Hatori san. Je te promets que ça ne se reproduira pas, alors crois moi.

     

    Hatori : D'accord, comme tu veux. Mais je sais que tu ne me dis pas tout. Tu me caches quelque chose ….. une chose que je ne te forcerai pas à m'avouer.

     

    Meiri : Merci ….pour tout.

     

    Hatori : Je pense qu'il ne vaut mieux pas que tu ailles à l'école tant que tu as ces marques, les gens se poseraient des questions.

     

    Meiri : Oui tu as raison. Tu pourras prévenir Momiji kun et Haru kun, je ne veux pas qu'ils me voient ainsi.

     

    Hatori : D'accord, je vais aller leur dire et je passerai ensuite chez Shiguré.

     

    Meiri : Tu vas tout lui raconter ?

     

    Hatori : Si je dois prévenir Yuki kun, Tohru kun et Kyô kun, il y a fort à parier que Shiguré va me poser des questions. Donc tu comprendras que je ne peux lui mentir.

     

    Meiri : Bien sûr. Mais dis lui de ne pas se faire de mauvais sang.

     

    Hatori : Bien. J'y vais, si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

     

    Meiri : Oui je sais. Arigatô.

     

    Le médecin partit et se rendit immédiatement chez le lapin pour l'avertir de ne pas attendre son amie le lendemain. Puis il prit la direction de la maison du chien. Ils eurent une longue discussion qui se termina par un commun accord : ils la laisseraient faire comme bon lui semblerait.

    Quant à elle, elle ne revit pas Akito de la soirée. Elle dîna seule. Mais malgré ses efforts, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur ….. non pas de lui mais de sa réaction après coup.

     

    Cette peur était toujours là à son réveil. Elle se reprit. Elle ne devait pas commencer à flancher, elle atteignait enfin son but. Elle se rendit dans la salle de bain, s'habilla et finalement alla déjeuner ….seule encore une fois, Akito n'étant toujours pas sorti de sa chambre.

    La journée avança doucement. Elle décida de profiter de ce temps libre pour s'occuper des plantes achetées peu de temps auparavant. Elle se rendit dans le jardin et commença son activité de jardinerie. Elle était tellement absorbée par son travail, qu'elle ne vit pas le temps passé et encore moins qu'elle était observée. Le chef de famille ne la quittait pas des yeux. Il n'avait pas arrêté de penser à elle, à ce qu'il s'était passé.

     

    Akito : * Comment fait elle ? Je ne suis plus le même lorsqu'elle est à mes côtés. Elle a même réussi à me faire pleurer. Deviendrai je faible ? Les hommes ne pleurent pas …..encore moins un Dieu. Je ne peux pas la laisser faire… et pourtant je ne peux rien contre elle. Je ne peux lever la main sur elle ; ce cœur, que je croyais perdu, m'en empêche. Comment ……comment est il possible que je ressente autant de choses pour elle ? Ce n'est qu'une simple femme…….. Non, elle n'a rien de simple. Elle ne ressemble à personne d'autre. Pourtant malgré tout, je ne peux devenir un être « bon », je dois rester ferme envers les autres maudits. Je ne peux les laisser vivre heureux et je ne dois pas laisser cette fille s'imposer encore dans mon cœur. Je ne serais pas éternellement là, ma fin est proche je le sens et je ferais tout pour qu'ils se souviennent de moi, qu'ils se souviennent de ce que j'ai dû vivre à cause d'eux, de cette malédiction. Ils me le payeront cher. Avant, je dois faire quelque chose en ce qui la concerne …….mais quoi ?*

     

    Il se décida à sortir de sa chambre. Pour le moment, il voulait profiter de sa présence. Il n'en aurait peut être plus l'occasion.

    Meiri s'occupait de ses roses. Elle ne sentit pas quelqu'un approcher.

     

    Akito : Elles sont très belles.

     

    Elle se retourna, surprise, et le vit. Akito se tenait derrière elle, une expression calme sur le visage. Elle lui sourit.

     

    Meiri : Merci Akito san.

     

    Elle lui tendit l'une des roses blanches dont elle s'occupait. Elle était soulagée de voir qu'il n'était pas en colère. Cette fois elle en était sûre, ils avaient atteint un nouveau seuil dans leur relation. Elle avait l'impression de pouvoir lui faire entièrement confiance. Mais avait elle raison de baisser ainsi sa garde ?

     

     

    II

     

              Tohru venait de rentrer, accompagnée par ses deux gardes du corps. Cela faisait deux jours que Meiri n'était pas venue en cours et elle commençait à s'inquiéter. Elle avait eu envie d'aller la voir mais Shiguré lui avait déconseillé d'y aller. Yuki et Kyô aussi étaient plus sombres que d'habitude. Ils se doutaient qu'il s'était passé quelque chose avec Akito et ils enrageaient de ne rien pouvoir faire.

    Les trois hommes étaient installés dans le salon alors que Tohru s'occupait du ménage. Il n'y avait pas un bruit. Shiguré essaya de détendre l'atmosphère à sa manière mais tout ce qu'il récolta fût de nouvelles bosses.

     

    Shiguré : Oh mais vous n'êtes vraiment pas gentils, j'essaye de vous rendre le sourire et vous vous ne trouvez rien de mieux à faire que de me frapper, dit il en prenant son faux air blessé.

     

    Kyô : Tais toi sale chien, tu nous fatigues !

     

    Shiguré : Nous ?? Depuis quand Yuki et toi vous formez un « nous » ?

     

    Kyô : QUOIIIII ? NON MAIS TU VAS LA FERMER OUI ?!!!!!

     

    Le chien éclata de rire mais s'arrêta vite en voyant l'air menaçant du neko. Ils se mirent à courir dans toute la maison. Alors que Shiguré se jetait au dehors pour échapper à la fureur qui n'allait pas tarder à lui retomber dessus, il se retrouva dans les bras de Meiri.

     

    Meiri : Contente de voir que ma visite te fait plaisir mais tu n'es pas obligé de me coller ainsi.

     

    Shiguré : Mei chan !! Tu es ma sauveuse ! Protège moi de ce méchant chat qui me veut du mal.

     

    Le chien se cacha derrière elle. La jeune fille regarda le neko qui reprenait son souffle. Puis elle se décala et donna une tape dans le dos du chien pour le pousser vers Kyô.

     

    Meiri : Tiens amuse toi, Kyô kun !

     

    Shiguré : Mei chan !!!! Ce n'est pas très gentil ça !

     

    Meiri : La prochaine fois, tu ne me feras pas parvenir un tel livre, lui dit elle en montrant l'ouvrage qu'elle tenait à la main et que le Inu avait donné à Hatori pour elle.

     

    Shiguré se retrouva rapidement au sol. Il regarda vers la jeune fille toujours devant lui et sourit, fier de lui.

     

    Shiguré : Ah tu l'as lu ? Ca t'a plu ?

     

    La jeune fille s'avança vers lui et se pencha.

     

    Meiri : La prochaine fois que tu m'envoies ce genre de roman, rempli de sous entendus et de scènes loin d'être subjectives, je t'assomme avec.

     

    Shiguré : Oui d'accord, promis, dit il effrayé par le regard de sa jeune amie.

     

    Tohru : Mei kun !! Je suis contente de te voir.

     

    Meiri : Konnichiwa, Tohru kun.

     

    Yuki : Ca va mieux ?

     

    Meiri : Oui je vais bien.

     

    Kyô : Ce n'est pas ce que ton visage semble dire.

     

    Il y avait encore de légères marques présentes sur son visage et ça n'avait pas échappé au neko. La jeune fille resta silencieuse. Elle n'avait rien à dire, elle ne pouvait leur mentir.

     

    Shiguré : Bien et si on passait au salon ?

     

    Ils se retrouvèrent tous autour d'une tasse de thé.

     

    Meiri : Par pitié, pas de leçons. Je sais ce que je fais. Ne vous inquiétez pas, ça ne se reproduira plus.

     

    Kyô : Ah oui et comment peux tu le savoir ? Tu sais qu'Akito est incontrôlable.

     

    Meiri : Crois moi c'est tout et ne vous occupez pas de ça. Je vais bien, je vous assure.

     

    Shiguré : D'accord. Bon changeons de sujet. Tiens justement Mei kun, il y a eu un appel pour toi aujourd'hui.

     

    La jeune fille fut très surprise. Qui avait bien pu l'appeler ?

     

    Shiguré : Un certain Chris. Il m'a dit que tu vivais avec son père aux Etats-Unis, avant sa mort. Il voulait simplement avoir de tes nouvelles.

     

    Meiri : Oh oui, c'est vrai que lorsque je suis arrivée je les ai appelés et je leur ai donné ton numéro de téléphone, ne sachant pas encore ce que j'allais faire.

     

    Yuki : Mais qui est ce ?

     

    Kyô : Moi, je n'ai rien compris.

     

    Yuki : C'est normal, ton cerveau fonctionne trop lentement.

     

    Kyô : Tu me cherches sale nezumi ? Je vais te faire la peau !

     

    Yuki : Oui, oui c'est ça…

     

    Shiguré : Bien Mei chan tu ne crois pas qu'il est temps de nous raconter qui était cet homme et quelles étaient tes relations avec son père.

     

    Meiri : Oh, c'est vrai que je me suis arrêtée avant dans mon histoire. Mais ne commence pas à te faire des illusions Shi san, il ne s'est rien passé entre cet homme et moi …..de physique j'entends bien sûr.

     

    Shiguré : Mais je n'ai rien dit.

     

    Meiri : Bien, alors je vais donc reprendre mon histoire, à partir du moment où je m'étais arrêtée.

     

    Les quatre autres étaient pendus à ses lèvres, attendant enfin le bout de son histoire qui leur faisait défaut.

     

     

    III

     

    Meiri : Alors que je courais dans les rues, ne sachant où aller, la pluie commença à tomber. Elle était de plus en plus violente. La tempête semblait refléter celle qui tourmentait mon cœur. Mon dos me faisait atrocement souffrir mais je ne pouvais m'arrêter de peur de n'avoir plus la force de reprendre. Pourtant au bout d'un moment, je n'eus plus de force et je m'écroulai. Là, sous la pluie battante, je fermai les yeux pour ne les rouvrirent que bien plus tard.

    Lorsque je m'éveillai, je me retrouvai dans un lit. Le soleil avait remplacé la pluie. Je me trouvai dans une maison de style japonais. Un instant, je crus que tout ce que j'avais vécu n'était qu'un rêve et que j'étais au Japon mais cela n'a duré qu'une seconde. Je sortis de cette chambre et parcouru la maison à la recherche de la personne qui m'avait sauvé. Et là je la vis. Il était là, dans le jardin à s'occuper de plantes. C'était un vieil homme dont toute la sagesse se lisait sur son visage. Je ne sais comment, il sentit ma présence et sans se retourner, il me dit bonjour. Lorsqu'il se tourna vers moi, je vis le sourire le plus chaleureux du monde et ce simple geste me réchauffa le cœur. Je sus que c'était le début d'une nouvelle vie. Au début, j'étais plutôt insupportable. Je souffrais énormément : la mort de mes parents me hantait, le temps passé avec la bande, mon dégoût du monde, je ne voulais qu'une chose : disparaître. Il lui a fallut beaucoup de patience et de gentillesse pour m'aider à sortir de là. Je trouvai en lui une nouvelle famille. Je commençai à l'appeler « grand père ». Il vivait seul depuis la mort de sa femme, quelques années auparavant. Ses deux enfants habitaient dans une grande ville et ne lui rendaient que de rares visites. Malgré sa solitude, il n'avait rien perdu de sa bonté et n'en voulait pas à ses enfants. Ne voulant le laisser seul à nouveau, je restai avec lui. Il m'enseigna beaucoup, pas seulement du point de vue scolaire mais aussi humain. Il était de tradition bouddhiste, japonais de naissance mais qui avait quitté son pays pour sa femme, qui elle était américaine. Il regrettait beaucoup son pays, qu'il aurait aimé revoir mais il n'en eut pas l'occasion. Bien sûr, il avait continuait à vivre à la manière japonaise et avait élevé ses enfants dans les croyances qui avaient fait son éducation. Pour la première fois depuis longtemps, je retrouvai mes racines et j'en étais heureuse.

    Il m'apprit assez rapidement qu'il était malade et qu'il n'en aurait plus pour longtemps dans ce monde. J'ai vécu avec lui presque un an et pourtant j'avais l'impression qu'il me connaissait mieux que mes propres parents. Je savais parfaitement qu'il allait partir et je m'étais faite à l'idée, je ne voulais pas le laisser mourir seul alors je restai avec lui jusqu'au bout. Malgré sa faiblesse, il ne pouvait rester en place, passant la majorité de son temps à l'extérieur, à s'occuper de ses fleurs, écouter les oiseaux chanter. Parfois on avait l'impression de ne plus se trouver dans l'une des plus grandes villes du monde, on se serait crus à la campagne. Cette maison, possédant un petit jardin, était un cadeau de ses enfants, pour qui le plus beau présent que l'on puisse faire dépend de son prix.

    Finalement son jour arriva. Je venais de me lever et m'attendant à le voir dans le jardin je m'apprêtais à lui dire bonjour. Mais je ne le vis pas, je sus alors que c'était ce jour là. Je me dirigeai vers sa chambre. Il était étendu dans son lit, plus faible que jamais. Je m'approchai et lorsqu'il me vit, il me sourit. Je m'assit et lui prit la main. Je voulais aller appeler ses enfants mais j'avais peur qu'il ne parte entre temps, alors je restai à ses côtés. Les larmes commencèrent à couler bien malgré moi. Il me demanda de ne pas pleurer car lui n'était pas triste, il allait enfin rejoindre sa femme. Il me pria aussi de pardonner à ses enfants car lui l'avait déjà fait. Et paisiblement, il ferma les yeux à jamais, un éternel sourire aux lèvres. C'est juste après l'enterrement que je décidai de revenir.

    Et voilà, vous savez tout.

     

    La jeune fille s'arrêta de parler et leva les yeux vers ses amis. Yuki et Kyô étaient abasourdis, Shiguré souriait tendrement en la regardant et Tohru pleurait.

     

    Meiri : Tohru kun …. Je suis désolée, je ne voulais pas te faire pleurer.

     

    Tohru (s'essuyant les yeux) : Non ce n'est rien. C'était si émouvant, je ne peux pas m'empêcher de pleurer.

     

    Yuki : Et donc, cet homme qui a appelé est son fils ?

     

    Meiri : Oui, tout à fait. C'est son dernier enfant.

     

    Shiguré : Mais rassure moi, il est marié ? Il n'a pas de vue sur toi ?

     

    La jeune fille écarquilla les yeux sous la surprise. Comment avait il deviné ? Chris lui avait il parlé ?

     

    Shiguré : Hum c'est bien ce que je pensais … j'espère que tu as repoussé ses avances.

     

    Meiri : Ca ne te regarde pas, Shi san.

     

    Shiguré : Tu peux venir deux secondes, il faut que je te parle en tête à tête.

     

    Le chien prit son amie par la main et l'entraîna vers son bureau. Enfin seuls, il lui lâcha la main pour mieux la coincer contre le mur.

     

    Shiguré : Bon alors, j'attends ta réponse.

     

    Meiri : Ecoute, tu crois vraiment que si j'étais intéressée par lui je serais revenue ici ? Réfléchis donc un peu.

     

    Shiguré : Mais qui dit que tu ne vas pas retourner vers lui, dès que tu en auras assez d'être ici.

     

    Meiri lut de la crainte dans le regard de l'écrivain. Elle posa tendrement sa main sur la joue de son compagnon et le regarda droit dans les yeux.

     

    Meiri : Je ne partirai pas Shi san. Je resterai ici pour toujours.

     

    Shiguré : C'est bien vrai ?

     

    Meiri : Oui je te le promets.

     

    Il la prit dans ses bras. En s'écartant d'elle, il baissa son visage vers le sien, ses lèvres se rapprochèrent des siennes. Il allait l'embrasser, brisant ainsi ce qu'ils s'étaient promis.

    Mais au dernier moment, elle le repoussa doucement.

     

    Shiguré : Qu'est ce qu'il se passe ?

     

    Meiri : Je suis désolée mais je ne peux pas faire ça.

     

    Le chien recula, dépité et lui tourna le dos.

     

    Shiguré : Ce que je craignais est finalement arrivé…

     

    Meiri : Mais de quoi parles tu ?

     

    Shiguré : Tu es tombé amoureuse d'Akito, dit il en se tournant vers la jeune fille qui faillit en tomber à la renverse en entendant cela.

     

    Meiri : Quoi ? Mais ……..non. Non je ne vois pas pourquoi tu dis ça.

     

    Shiguré : Tu te voiles la face. Je ne sais pas comment il a fait, mais cet homme détestable a réussi à te séduire……… Une fois de plus, il fait souffrir l'un des maudits.

     

    Meiri n'en revenait toujours pas. Comment pouvait il dire une telle chose ? Elle n'était pas amoureuse d'Akito……non, c'était impossible.

     

    Meiri : Je suis désolée si je t'ai fait du mal, ce n'était pas dans mes intentions. Excuse moi !

     

    Sur ce, elle s'enfuit en courant. Les trois jeunes gens la virent partir en pleurs sans comprendre. Ils se tournèrent vers le chien, prêts à lui faire des reproches, mais quand ils virent son expression bouleversée ils se turent.

    Quant à la jeune fille, une fois de plus elle s'enfuyait en pleurant.

     

    Meiri : * Je suis désolée, pardonne moi Shi san.*

     

    Mais les mots qu'il avait prononcés lui revinrent en mémoire. Non, elle n'aimait pas Akito de cette manière. Elle savait ce qu'elle faisait, elle contrôlait parfaitement la situation…..du moins c'était ce qu'elle croyait. Mais et si c'était vrai ? Si elle était vraiment tombée amoureuse de cet homme ?

     

    Meiri : * Non ce n'est pas possible ……..ça ne doit pas être possible !! Je ne dois pas faire cette erreur, j'en souffrirai trop !*

     

    En vue de la résidence principale, elle s'arrêta et finalement décida de rester dans la forêt, elle retourna vers la petite maison qui l'avait accueillie à son retour. Elle resta là, assise, le dos appuyé contre le mur, à regarder la forêt. Et dans le calme régnant, elle se remit à pleurer à chaudes larmes.

    Quelques heures plus tard, elle partit en direction de la propriété Sôma. Elle avait décidée de retourner au lycée le lendemain. Peu importait les marques encore visibles. Un peu de maquillage allait suffire.

     

    IV

     

     

              Le lendemain, au lycée Meiri arriva comme d'habitude avec le lapin et le bœuf qui bien entendu se posaient beaucoup de questions à propos de l'absence de leur amie. Ils savaient qu'il s'était passé quelque chose avec leur chef sans qu'on leur dise mais ils ne savaient pas quoi et visiblement elle n'avait pas l'intention de leur raconter.

    La journée se passa bien. Ses bleus ne se voyaient pas. Pourtant les regards insistants, ce jour là, la mettaient mal à l'aise. Elle avait l'impression que tout le monde parlait dans son dos, ce qui eut pour conséquence d'accentuer son mal être. Elle avait joué la comédie toute la journée, encore une fois, mais ses amis n'étaient pas dupes et voyaient bien que derrière son apparente bonne humeur se cachait de grands tourments. Ils avaient tous essayés de la faire parler mais elle restait muette, se contentant de leur répéter que tout allait bien. Finalement, ils capitulèrent et se dirent que lorsqu'elle voudrait se confier elle le ferait.

     

              La jeune fille rentra à la résidence principale avec Haru, Momiji ayant accompagné Tohru à son travail. Il n'essaya pas de la faire avouer de ce qui la préoccupait et elle lui en fut reconnaissante. Cette journée l'avait épuisée.

    Elle venait juste de passer la porte, lorsque Akito la fit appeler. Elle se présenta devant lui. Il avait bien senti le soir précédent, qu'elle avait été distante avec lui et ça l'avait perturbé. Non seulement elle était rentrée tard mais en plus elle était presque froide avec le jeune homme. Sans vouloir le reconnaître, son attitude lui faisait du mal.

     

    Akito : Assis toi, j'ai une proposition à te faire.

     

    Elle s'assit sans rien dire. Elle était très docile …… en fait elle agissait comme un automate, elle semblait toujours perdue dans ses pensées.

     

    Akito : Shiguré est venu me voir tout à l'heure et il m'a parlé d'hier.

     

    Ces paroles la firent sortir de sa transe. Qu'avait bien pu lui dire le chien ? Elle espérait qu'il n'avait pas parlé de ses soupçons à Akito.

     

    Meiri : C'est-à-dire ? demanda t'elle, méfiante.

     

    Akito : Eh bien, il m'a raconté l'histoire de ce vieil homme qui t'a sauvé la vie. Et il m'a aussi dit que son fils avait appelé pour avoir de tes nouvelles.

     

    La jeune fille commençait à craindre la réaction du chef. Allait il lui ordonner d'oublier tout ce la ? De rompre tout contact avec cette famille ? Mais ce qui suivit l'étonna beaucoup de la part de cet être d'apparence si froide.

     

    Akito : Je pensais que tu pourrais aller leur rendre une petite visite.

     

    Meiri : Quoi ? Tu me proposes de partir à New York ?

     

    Akito : Tout a fait. Je pensais que tu serais heureuse de les revoir.

     

    Meiri : Euh … ben c'est très gentil. Je suis plutôt surprise, je ne m'attendais pas à ça de ta part.

     

    Akito : Toujours aussi directe.

     

    Meiri : Oh euh, excuse moi Akito san.

     

    Akito : Ce n'est rien j'ai l'habitude avec toi. Bon alors qu'en dis tu ?

     

    La jeune fille se tut, ne sachant que répondre. Elle réfléchit et la réponse s'imposa à elle.

     

    Meiri : J'accepte, je serais très heureuse de partir là bas. Mais et le lycée ?

     

    Akito : Ne t'en fais pas pour ça, tu as des facilités et puis tu ne pars pas longtemps.

     

    Meiri : Arigatô, Akito san.

     

    Ce voyage était une aubaine pour la jeune Sôma qui allait pouvoir échapper à tout cela et bien réfléchir à sa situation.  Et puis ceci allait l'éloigner, ne serait ce qu'un temps, des hommes de la famille Sôma. Enfin elle allait pouvoir souffler un peu loin de toute cette pression.

    Akito aussi était ravi de la décision de son amie. Mais son petit sourire en coin était il vraiment honnête ? Souriait il parce qu'il était heureux pour son amie ou pour autre chose de plus inavouable ?

    Meiri ne remarqua rien … du moins elle n'y fit pas attention sur le coup. Elle était totalement absorbée dans ses pensées. Elle ne pensait déjà plus qu'à son prochain voyage …….mais ne ressemblait ce pas plutôt à une fuite ?

     

    Fin chapitre 11

     

     

     






    || Asian Dream © Asian Dream Team || Layout designed by Kawaiish & Laurhanna ||

    Layout provided by Day Dream Graphics


  • Coréens

  • Japonais

  • Autres

  • Bio-filmographie


  • Japonaise

  • Coréenne

  • Autre



  • C'est par ici



  • Fanarts

  • Fanfics

  • Wallpapers



  • Mythe et légende




  • Inscription désinscription