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    ...:: Sentiments ::...

    Chapitre 5

     

    I

     

              Vendredi matin. Tohru se réveilla tôt comme à son habitude, elle regarda à sa droite et vit Meiri encore endormie.

     

    Tohru : *Elle est vraiment très jolie d'ordinaire mais lorsqu'elle est endormie elle est encore plus kawaii (1). Je vais la laisser dormir, elle devait être très fatiguée.*

     

    Tohru se leva donc, s'habilla en silence et sortit de la chambre. Le soir, elles avaient beaucoup parlé avant de s'endormir. La boulette de riz lui avait raconté comment elle en était arrivée à emménager chez les Sôma. Elle lui avait aussi parlé du lycée et de ses deux camarades. Mais à aucun moment, Tohru n'avait essayé de reparler du  passé de sa nouvelle amie, elle savait que le jour où elle voudrait lui parler elle le ferait. Cependant ça n'empêchait pas notre chère nigiri de se demander pourquoi Meiri, qui ne faisait pas partie des maudits, pouvait enlacer les membres de la famille sans que ces derniers ne se transformèrent. C'était un mystère qui s'éluciderait bientôt elle en était sûre.

     

    Lorsque Meiri se réveilla, la chambre baignait dans une douce lumière. Elle vit qu'elle était seule, Tohru était déjà levée. Elle ne savait pas quelle heure il pouvait être, la notion de temps avait perdu de son intérêt après la mort de ses parents. Elle finit par se lever, s'habilla et sortit de la chambre. Après un petit tour dans la salle de bain, elle se dirigea vers le salon où elle ne vit personne, même chose pour la cuisine.

     

    Meiri : *Ils doivent être déjà partis en cours. Eh bien tant pis, je voulais leur préparer le petit déjeuner mais je suis arrivée trop tard.*

    Elle se prépara son petit déjeuner, qu'elle avala en quelques bouchées et retourna dans le salon.

    Meiri : * Je me demande où se trouve Shiguré. Il doit être en train de dormir*

     

    La jeune fille ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait pas partir ainsi, sans dire au revoir. Elle ouvrit la porte donnant sur le jardin et s'assit pour observer la nature s'étendant devant elle.

     

    Meiri : * C'est très beau, même si ça manque de fleurs à mon goût*

     

    A cette pensée, des larmes commencèrent à rouler le long de ses joues. Ah non ça n'allait pas recommencer tout de même ! Elle ne devait plus pleurer, il ne le voudrait pas. Mais c'était plus fort qu'elle, à force de ravaler ses larmes elles finissaient par s'accumuler et tôt ou tard il fallait qu'elles sortent. Heureusement elle était seule, elle pouvait donc se libérer de cette peine. Tout à coup elle sentit deux bras la tirer en arrière, elle tourna la tête et vit…Shiguré !!! Il était assis derrière elle et il la tenait ainsi, voulant la réconforter.

     

    Shiguré : Vas y tu peux pleurer, ne crains rien je ne t'en demanderai pas la raison. Pleure mon ange, ne garde plus tout ça pour toi.

     

    Meiri  se laissa donc aller. Elle pleura comme elle n'avait pas pleuré depuis bien longtemps.

    Puis elle se calma, ça lui avait fait du bien, elle se sentait mieux. Elle resta encore un peu dans les bras du chien, elle s'y sentait protégée.

     

    Shiguré : Je serai…. On sera toujours là pour toi à présent.

     

    Meiri : Merci, je me sens mieux maintenant.

    La jeune fille se releva et s'étira. Shiguré aurait bien aimé rester ainsi encore un peu dans cette position mais il ne fallait pas la brusquer.

     

    Shiguré : Au fait, j'ai reçu un appel de la maison principale tout à l'heure. Akito voudrait te voir.

     

    La jeune fille qui regardait toujours la cour ne se retourna pas à cette annonce, elle s'y attendait.

     

    Meiri : Quand ?

    Shiguré : Le plus tôt possible.

    Meiri : Eh bien allons-y !

    Shiguré : Tu es sûre ?

    Meiri : Bien sûr il n'y a pas de problème.

    Shiguré : D'accord je vais donc appeler Hatori pour qu'il le prévienne.

     

    En fait, Meiri n'était pas aussi sûre d'elle qu'elle n'avait voulu lui montrer. Elle ne craignait pas Akito en lui-même, c'était plutôt sa décision qui l'inquiétait. Il y avait des chances qu'il la rejette, prétextant qu'elle était une honte pour la famille après tout ce qu'elle avait fait.

     

    Shiguré : C'est bon, on peut y aller cet après midi.

     

    II

     

    Arisa : Ah c'est enfin la pause déjeuner, je commençais à avoir faim.

    Hanajima : Oui.

    Tohru : Allons manger dehors, il fait encore si beau.

     

    Les 3 jeunes filles accompagnées de leurs gardes du corps, Yuki et Kyô (lol), se dirigèrent donc vers un coin tranquille à l'ombre. Ils furent rejoins par Haru et Momiji qui les avaient vus passer dans le couloir.

     

    Tohru : J'espère que tout se passe bien à la maison, entre Shiguré san et Meiri kun.

     

    Momiji : Quoi ? Meiri kun est chez vous ?

     

    Yuki : Ah oui on ne vous l'avait pas encore dit. Nous l'avons rencontrée hier soir sur le chemin du retour et elle est restée dormir à la maison dans la chambre de Honda san.

     

    Momiji : Oh tu as donc dormi avec elle ! Vous avez dû discuter un peu non ? Elle est super n'est ce pas Tohru kun ?

     

    Tohru : Oui c'est vrai.

     

    Arisa : Euh de qui vous parlez là ? On ne comprend rien nous !

     

    Yuki : C'est une de nos cousines qui vient de rentrer au Japon et qu'on n'avait pas vue depuis quelques années.

     

    Hanajima : Ah une Sôma de plus, j'aimerais bien étudier ses ondes.

     

    Tout le monde l'a regarda bizarrement, surtout les Sôma.

     

    Arisa : Et elle va venir au lycée ?

     

    Yuki : Je ne sais pas…

     

    Arisa : Ce serait bien, une autre fille dans notre groupe.

     

    Kyô : Quoi un groupe ? Où tu as vu que l'on formait un groupe ? Tu n'es plus dans un gang, Yankee !

     

    Arisa : Oh allez Kyon Kyon ça va, tu ne cherches tout de même pas la bagarre ? Au fait vous voulez dire que vous avez laissé une fille seule avec l'écrivain ?

     

    Haru : Hum je ne me fais pas trop de souci pour elle, c'est plus pour lui qu'il faudrait s'en faire.

     

    Arisa regarda le bœuf sans comprendre. Mais le sujet dévia vite. Il était temps pour nos amis de se séparer.

     

    Momiji : Dis Tohru kun, puisque tu ne travailles pas ce soir je vais rentrer avec vous ainsi je pourrais venir voir Me kun.

     

    Haru : Oui moi aussi, je viendrai la voir ce soir.

     

    Kyô : Vous savez vous n'êtes pas obligés de venir, on lui dira qu'elle vienne vous passer un petit bonjour.

     

    Yuki : Tais toi donc baka neko, s'ils ont envie de venir la voir ce n'est pas toi qui va les en empêcher.

     

    Tout à coup la sonnerie retentit, interrompant l'affrontement inévitable entre le chat et le rat.

     

    III

     

     

              Les jeunes gens venaient d'arriver dans la maison qu'ils avaient trouvée vide. Ni Shiguré ni Meiri n'étaient là. Ils se demandaient où ils pouvaient être quand ils entendirent la porte s'ouvrir et puis se refermer.

     

    Meiri : NON, je n'irai pas. C'est décidé je ne suis pas d'accord.

     

    Shiguré : Voyons Mei chan ce n'est pas si terrible.

     

    Meiri : C'est facile pour toi de dire ça. Mais de toutes façons je n'irais pas, il en est hors de question.

     

    La porte du salon s'ouvrit sur Meiri, Shiguré et Hatori.

     

    Hatori : Voyons Mei kun, ne fait pas l'enfant.

     

    Tohru : Konnichiwa tout le monde.

     

    Meiri : Oh vous êtes tous là !

     

    Momiji : Mei kun, je suis si content de te voir.

    Le lapin se jeta dans les bras de son amie.

     

    Meiri: Konnichiwa Momiji kun….Haru kun.

     

    Yuki : Eh bien, que se passe t'il ?

     

    Meiri : Oh, c'est horrible !

     

    Shiguré : Tu ne crois pas que tu exagères un peu ?

     

    Hatori : Nous revenons de chez Akito, il voulait voir Meiri.

     

    Yuki, Kyô, Haru, Momiji et Tohru étaient étonnés. Akito avait voulu voir la jeune fille, mais qu'est ce qui avait bien pu se passer pour qu'elle se mette dans cet état ?

    Les nouveaux arrivants s'assirent autour de la table.

     

    Yuki : Quelqu'un peut nous expliquer ?

     

    Meiri : Bon d'accord je vais vous raconter ce qu'il s'est passé.

    Mais avant de commencer à expliquer les raisons de sa mauvaise humeur, la jeune fille se perdit dans ses pensées en se remémorant les événements de l'après midi ainsi que sa conversation avec Akito qu'elle décida de garder pour elle. C'était entre lui et elle.

     

    *Flash back : Shiguré et Meiri arrivèrent à la résidence et furent accueillis par Hatori qui les emmena directement dans les appartements du chef de famille. Ce dernier était allongé au milieu de la pièce, dans une attitude totalement décontractée. Lorsqu'il les entendit entrer, il tourna son regard vers eux

     

    Akito : Vous pouvez nous laisser, j'aimerais parler à Meiri seul à seul.

    Shiguré : Euh c'est-à-dire que…

    Akito : Quoi, tu discutes mes ordres ?

    Meiri: Ca ira Shiguré san.

     

    Le médecin et l'écrivain se retirèrent donc non sans appréhension mais bon ils faisaient confiance à Meiri. 

     

    Akito : Te revoilà donc Mei kun. Après ton départ précipité je ne pensais pas te revoir avant un bon moment.

     

    Meiri : Désolée de te décevoir Akito san, mais je ne vois pas pourquoi je devrais encore rester cachée.

     

    Akito : En effet. Bon j'imagine que tu attends de connaître ma réaction face à ce que tu nous as raconté. Eh bien je dirais que ça m'a étonné et peut être même choqué. Les autres sont trop hypocrites pour te le dire, mais tout le monde a réagi ainsi. Après tout tu es une criminelle. A dire vrai, ça me soulage.

     

    Meiri : Comment ça ? Comment ça peut te soulager ?

     

    Akito : Eh bien, je viens de me rendre compte qu'une personne ne peut pas être entièrement blanche. Tu avais l'air si parfaite que lorsque j'ai appris que tu ne l'étais pas, j'ai jubilé.

     

    Le chef du clan se leva et se dirigea vers la jeune fille qui était restée debout. Il lui prit son visage entre ses mains.

    Akito : Je suis content de voir que tu as aussi des côtés sombres, tu n'en es que plus intéressante pour moi.

     

    Meiri : Intéressante pour toi ? Que veux tu dire par là ?

    Akito lui adressa un sourire énigmatique et approcha son visage du sien.

     

    Akito : Disons que si tu dois venir vivre dans la résidence principale, je préfère me divertir avec une personne dans ton genre qu'une petite niaise comme cette Honda Tohru qui m'ennuierait bien vite.

     

    Meiri : Venir vivre dans la résidence principale ?

     

    Akito : Oui tu vas venir habiter à l'intérieure de la résidence.

     

    Meiri : Encore une fois tu prends des décisions sans consulter les principaux concernés.

     

    Akito : Tout à fait, tu ne peux que m'obéir.

     

    Meiri : Je te trouve bien sûr de toi, mais aussi surprenant que ça puisse paraître, je vais accepter ta décision sans discuter.

     

    Akito : Hum, deviendrais-tu docile ?

     

    Meiri : Ne rêves pas trop mon cher Akito san, lui dit elle en le regardant droit dans les yeux, leurs visages toujours aussi près l'un de l'autre. Ainsi, je pourrais mieux veiller sur les autres et te surveiller.

     

    Etrangement Akito ne se mit pas en colère après cette remarque, il se contenta d'esquisser un sourire. Il faut dire qu'il ne l'avait jamais avoué à personne mais il s'ennuyait beaucoup tout seul dans cette grande maison et il savait que la jeune fille allait amener de l'animation….. Mais n'avait il pas un autre plan en tête ?

     

    Meiri : Hum ton attitude me paraît étrange et ce n'est pas pour me rassurer.

    La jeune fille se rapprocha encore plus, leurs lèvres se touchaient presque.

     

    Meiri : Si tu comptes m'utiliser à tes propres fins Akito san, tu le regretteras amèrement et ce ne sont pas des paroles en l'air.

     

    Sur ce, Meiri recula et se dirigea vers la porte donnant sur la cour.

     

    Meiri : Comme tu l'as dit je suis une criminelle, j'ai tué quelqu'un même si c'était de l'auto défense je suis inexcusable. C'est pourquoi je vais tout faire pour essayer de me racheter même si je ne pourrais jamais oublié ce que j'ai fait. Mais je ferais de mon mieux pour aider les maudits….même toi…. Bien, je pense que notre conversation privée est terminée.

     

    Akito : Oui je crois aussi, de toutes façons nous aurons l'occasion de nous  reparler. Je vais faire appeler Hatori et Shiguré.

     

    Ces deux derniers entrèrent dans la pièce, inquiets de trouver Meiri blessée.

     

    Akito : Bien j'ai décidé que Meiri viendrait vivre ici dans la petite maison inhabitée qu'il y a à côté. Elle emménagera avant la fin de la semaine, je te laisse le temps de récupérer tes affaires.

     

    Meiri : D'accord. Ca me va du moment que je n'ai pas à vivre avec d'autres personnes 24h/24.

     

    Akito : Et puis, il y a un autre point que je n'ai pas encore abordé avec toi c'est…….. L'école.

     

    Meiri (très surprise) : Quoi l'école ?

     

    Akito : Oui tu vas retourner au lycée, on va voir ça avec le proviseur, mais tu vas retourner en cours le plus tôt possible.

     

    Meiri : QUOIII ? Mais pourquoi ça ? Je n'ai pas besoin de retourner au lycée.

     

    Akito : Simplement parce que tu n'as pas encore terminé tes études et je ne veux pas que la famille compte un membre qui n'ai même pas fini le lycée. De toutes façons ce n'est pas une proposition, c'est un ordre. Tu retourneras au lycée un point c'est tout. Demain tu viendras avec Hatori et moi au lycée pour ton inscription.

     

    Meiri : Mais…

     

    Akito : Cette conversation est close, vous pouvez partir à présent.

    Fin du flash-back.

     

    Meiri : Eh bien j'ai rencontré Akito cet après midi. Il a décidé que j'allais vivre dans la résidence principale.

     

    Momiji : Vraiment ??!! Mais c'est super, on habitera à côté l'un de l'autre on pourra se voir plus souvent.

     

    Meiri : Oui tout à fait c'est le point positif, c'est pourquoi j'ai accepté tout de suite.

     

    Yuki : Mais alors c'est quoi cette « horreur » dont tu nous parlais ?

     

    Hatori : Ce n'est pas une horreur, c'est Mei kun qui en rajoute. Akito veut qu'elle retourne au lycée.

     

    Tohru : Dans notre lycée ?

     

    Hatori : Oui tout à fait, Nous devons aller voir le proviseur demain.

     

    Momiji : Oui c'est vraiment super, on pourra même partir en cours ensemble.

     

    Yuki : Pourquoi est ce que ça te gêne ainsi Mei kun ?

     

    Meiri : Parce que je n'ai aucune envie d'y retourner, ça fait un moment que je ne suis pas aller à l'école et je ne suis pas sûre de suivre de toutes façons. *Et puis je me sentirais comme un oiseau en cage, obligée de faire ce qu'on me demande sans rechigner.*

     

    Tohru : Eh bien, on pourra toujours t'aider pour tes devoirs. Enfin je ne suis pas ce que l'on peut appeler une bonne élève mais je t'aiderais de mon mieux. J'y pense, tu as un an de plus que nous, ça veut donc dire que tu seras dans une classe supérieure ! Quel dommage !!

     

    Meiri : Oui enfin je ne sais pas, j'ai arrêté les cours en première année de lycée.

     

    Haru : Peut être qu'ils vont te mettre dans notre classe parce qu'ils vont penser que tu n'as pas le niveau.

     

    Meiri : Hein ?? Non mais ça ne va pas ?!!

     

    Shiguré : Enfin bon trêve de bavardages, on en saura plus demain. De toutes façons, Mei chan tu n'y peux rien, tu as entendu Akito, c'est un ordre. En attendant…qu'as tu prévu de nous faire à manger ce soir, ma petite femme ? demanda le chien en regardant Tohru.

     

    Tohru : Hum je n'y ai pas encore pensé…

     

    Kyô : Non mais ne lui réponds pas toi non plus, tu n'as pas entendu comment il t'a appelé ?? Shiguré si tu continues ça va barder tu m'entends ?!!

     

    Meiri : Ah je sens beaucoup de colère et de jalousie émaner de toi, Kyô kun.

     

    Kyô : Oh toi ça va, je te rappelle qu'on a un combat à mener.

     

    Meiri : Oui c'est vrai, mais une prochaine fois tu veux bien, je vais aider Tohru kun avec le dîner.

     

    Yuki : Tu restes avec nous ce soir Mei kun ?

     

    Meiri : Oui Shi san me l'a proposé, j'espère ne gêner personne.

     

    Yuki : Non bien sûr que non, c'est un plaisir de t'avoir parmi nous, répondit le nezumi avec un large sourire à l'intention de son amie.

     

    Le reste de la soirée se passa comme d'habitude : les incessantes bagarres entre Kyô et Yuki ou Kyô et Momiji ou même Kyô et Haru en fait Kyô était toujours dans les conflits. Les jeunes filles elles s'amusaient bien, avec d'un côté la boulette de riz qui essayait de calmer la situation et Meiri qui au contraire les encourageait. Et puis aussi les deux « adultes » qui observaient cette jeunesse débordante d'énergie.

    Le regard de Shiguré se portait le plus souvent sur Meiri. Il se demandait ce qu'Akito et elle avaient pu se dire, il aurait bien aimé savoir. Par instant, malgré son sourire et ses éclats de rire, le chien voyait de la tristesse et de la mélancolie dans les yeux de la jeune fille. Et dans ces instants, il aurait voulu la prendre dans ses bras mais il ne le pouvait pas. Pas seulement à cause de tous les autres, mais aussi parce qu'il ne devait pas trop s'attacher à elle, il ne devait s'attacher à personne. Son plan était ce qui primait avant tout le reste. Les sentiments passaient en dernier….c'était pour ça qu'il n'avait jamais eu de relation suivie avec une femme….de ça et puis aussi de la malédiction, évidemment.

    Puis la soirée s'acheva, Hatori ramena les deux jeunes gens chez eux et tous les autres étaient encore dans le salon, prêts à partir se coucher.

     

    Shiguré : Bien il se fait tard, allez tout le monde au lit vous avez cours demain.

     

    Kyô : Et toi alors, quand vas-tu enfin prendre un rythme régulier ?

     

    Shiguré : Alors ça jamais mon cher Kyon Kyon. C'est l'avantage d'être un écrivain, l'on  ne travaille que lorsqu'on le désire. Malheureusement tu ne pourras jamais avoir cette chance car pour cela il faut soit du talent, comme moi, soit de l'intelligence, comme moi aussi ; malheureusement tu n'as aucun des deux.

     

    Kyô : QUOIII ?? Tu me cherches sale chien ? Si tu crois que je vais me laisser insulter comme ça.

    BAM et une bosse de plus pour Shiguré, une.

    Kyô : Je me sens très fatigué tout à coup je vais aller me coucher. Bonne nuit.

     

    Yuki : Moi aussi je vais me coucher, vous m'avez épuisé avec vos bagarres incessantes.

     

    Tohru : Bonne nuit les garçons. Je vais d'abord finir la vaisselle et ensuite j'irai me coucher.

     

    Meiri : Non laisse Tohru kun, je vais faire la vaisselle, vas te coucher ça ne me gêne pas.

     

    Tohru : Oh c'est très gentil mais je ne veux pas t'imposer ça.

     

    Meiri : Mais non ne t'en fais pas, c'est moi qui te le propose. Allez hop vas au lit.

     

    Tohru : D'accord bonne nuit Mei kun, Shiguré san.

     

    Meiri & Shiguré : Bonne nuit.

     

    Meiri se dirigea vers la cuisine où elle commença la vaisselle. Puis elle sentit un regard dans son dos, elle savait que Shiguré l'observait.

     

    Meiri : Tu te demandes de quoi a pu me parler Akito, n'est ce pas ?

     

    Shiguré : Hum un peu oui c'est vrai, mais je ne te demanderai pas de m'en parler.

     

    Meiri : De toutes façons ça ne te regarde pas. Mais je peux te dire de ne pas t'inquiéter, je n'ai pas été l'objet de menaces, ni de quoi que ce soit dans le genre.

     

    Shiguré : D'accord si tu le dis. Alors ainsi tu vas revenir pour de bon parmi nous. Tant mieux j'en suis ravi, je vais pouvoir te courtiser plus longuement, dit il le sourire aux lèvres.

     

    Meiri : Shi san tu ne changeras donc jamais. Arrête un peu tes bêtises, ça ne prend pas avec moi tu devrais le savoir.

     

    Shiguré (l'air énigmatique) : Mais qui a dit que c'étaient des bêtises ? En disant cela il s'approcha doucement d'elle et, passant un bras autour de sa taille, il la tourna vers lui.

     

    Meiri : Sache que personne ne peut me manipuler Shi san, alors cherche toi quelqu'un d'autre.

     

    Shiguré : Pourquoi parles tu de manipulation ? Ce n'est pas dans mes intentions.

     

    Meiri : Hum à d'autres, je peux lire en toi comme dans un livre ouvert. Je sais que tu as un plan en tête, je ne sais pas ce que c'est, ni pour quoi c'est faire, mais je le sens.

     

    Shiguré : Belle et intelligente à la fois, quel beau mélange nous avons là. Si en effet tu peux lire en moi, tu dois pouvoir deviner ce à quoi je pense, rien qu'en me regardant dans les yeux.

     

    Meiri plongea son regard émeraude dans celui du chien et ce qu'elle y vit la fit rougir. Elle y voyait de la passion.

     

    Shiguré : À ce que je vois tu as bien reçu le message. Mais ne t'en fais pas je ne ferai jamais rien contre ta volonté. Bien, sur ce je dois aller me remettre de mes émotions. Bonne nuit princesse.

     

    Shiguré se pencha vers la jeune fille et déposa un léger baiser sur ses lèvres ce qui la laissa pantoise. Elle n'en revenait pas, elle savait qu'elle faisait de l'effet aux garçons mais elle ne pensait pas pouvoir toucher un homme comme Shiguré et pourtant c'était bien du désir qu'elle avait lu dans ses yeux. Qu'allait elle faire à présent ?

     

    Meiri : *Bien je ne ferais rien de plus que d'ordinaire. Je ne le laisserai pas prendre le dessus sur moi, je dois rester maîtresse de moi-même. La prochaine fois il ne me surprendra plus, je ne serais jamais une fille passive.*

     

    La jeune fille finit la vaisselle, puis partit se coucher. Tohru dormait déjà. A qui allait elle pouvoir raconter cela ? A personne en fait, elle ne pouvait en parler à personne…..peut être à la nigiri mais vu son innocence elle n'était pas sûre que cette dernière puisse comprendre. Enfin bon elle verrait, elle n'allait tout de même pas commencer à se poser des tas de questions à propos d'une chose aussi ridicule. Mais malgré ses « résolutions », la jeune Sôma mit plus de temps que d'habitude à s'endormir ce soir là.

     

    Fin chapitre 5

     

    Notes :

    (1) Kawai = Mignon

     

     






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