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    ...:: Sentiments ::...

    Chapitre 10

     

    I  

                Meiri se réveilla tôt ce matin là. Une nouvelle semaine de cours commençait pour elle, sa seconde semaine. Elle ne s'en sortait pas trop mal en classe, en fait elle s'y ennuyait. Sa seule joie était de voir ses amis. Elle avait été seule pendant si longtemps qu'elle était ravie de les avoir trouvés et retrouvés. Elle se sentait particulièrement en forme, peut être était ce dû au magnifique soleil qui trônait fièrement dans le ciel bleu. Elle se sentait toujours bien quand il faisait beau. Ca allait être une chaude journée, malheureusement pour Akito qui ne supportait pas la chaleur.

     

    Meiri : *Hum je sens qu'il va être de mauvaise humeur aujourd'hui ! Je n'ai pas intérêt à la provoquer……Remettons ça à demain.*

     

    Quand elle sortit de sa chambre pour aller prendre son petit déjeuner, elle ne vit pas le chef de famille. D'ordinaire il était levé à cette heure là et ils mangeaient ensemble, ce qui était l'occasion pour chacun de lancer de gentilles piques à l'autre. Là elle se retrouvait seule. Puis elle partit pour l'école accompagnée de Momiji, toujours de bonne humeur et de Haru qui semblait moins pensif.

     

    Haru : Oh euh Mei kun, je voulais te remercier pour la dernière fois. Je l'ai vue ce week end.

     

    Meiri : C'est vrai ? Mais c'est super. Vous vous êtes expliqués ?

     

    Haru : Oui oui il n'y a plus de problèmes….. enfin si on peut dire ça.

     

    Meiri : Ne t'en fais pas bientôt il n'y en aura plus du tout.

     

    Haru : Oui, je te fais entièrement confiance pour ça.

     

    Le bœuf sourit à son amie et commença à la titiller sur le fait qu'elle était très proche du chef de famille. Ils se bagarrèrent gentiment sous les yeux d'un Momiji qui ne comprenait pas tout ce qui se passait.

    En chemin, le petit groupe croisa une femme blonde d'une grande beauté, accompagnée d'une petite fille toute aussi blonde et jolie. L'expression de Momiji changea, il se raidit. Son visage était toujours souriant mais il y avait autre chose. Meiri ne comprenait pas ce qui se passait. La femme leur sourit et continua son chemin. C'est en la voyant sourire que la jeune fille comprit : cette femme n'était autre que la mère de Momiji ….enfin si on peut appeler ça une mère. Les yeux du lapin reflétaient une profonde tristesse. Haru ne disait rien, il ne savait pas quoi dire … il n'y avait rien à dire. Meiri savait que cette femme ne se souvenait plus de son fils. Hatori lui avait effacé la mémoire à sa demande, elle ne supportait pas l'idée d'avoir mis au monde ce qu'elle appelait un « monstre ». Personne ne lui jetait la pierre, elle avait eu une réaction humaine …..la cruauté fait partie de la nature humaine. Seul le lapin se souvenait, il était le seul dans ce duo mère - fils à savoir que cette femme était sa génitrice et c'était ce qui le faisait le plus souffrir.  Peut être aurait il mieux valu qu'il l'oublie mais il ne le voulait pas au fond. Sous ses dehors enfantin se cachait une grande maturité.

    Même la jeune fille ne savait quoi dire, rien n'aurait pu le réconforter. Il y a des situations où les mots ne peuvent rien. Elle se contenta de lui prendre la main et de reprendre leur conversation comme si de rien n'était. Le garçon leva des yeux étonnés vers elle et comprit.

     

    Momiji : * Arigatô, Mei kun*

     

    Ils repartirent en direction du lycée. Quelques minutes plus tard ils retrouvèrent le reste de leur groupe. Une nouvelle journée débutait.

     

    II

     

              Shiguré était chez lui, devant son ordinateur. Il n'y avait rien à faire, il n'arrivait pas à travailler. Il ne cessait de réfléchir à l'état actuel des choses : l'arrivée de Meiri ; le changement de comportement d'Akito, qui bien sûr n'était visible que pour des gens perspicace comme lui ; eh bien sûr, la malédiction. Il cherchait toujours un moyen d'arriver à son but mais la jeune fille avait quelque peu chamboulé ses plans. Au moins, il pouvait à présent se reposer un peu sur elle. Elle avait pris les choses en main.

    Cependant, une chose lui faisait peur : Akito…..enfin surtout l'attachement de ce dernier envers la jeune fille. Le chien avait bien remarqué que malgré tout ce qu'il pouvait dire, le chef du clan était très attaché à elle ……. Allait il tombé amoureux ? Non, ça il ne le voulait pas. Comment pourrait il laissé la seule femme, avec qui il arrivait à imaginer avoir une vraie relation, à un autre? Et Meiri pouvait-elle se découvrir un sentiment d'amour pour Akito ?

     

    Shiguré : * Non c'est impossible. Elle ne fait ça que pour l'aider et pour rien d'autre.*

     

    Le chien en était là de ses réflexions lorsqu'il entendit quelqu'un frappait à la porte.

     

    Ayamé : Shi chan mon amour !!!!! , s'écria le serpent à la vue de son ami.

     

    Shiguré : Ohayô Aya chan, soleil qui éclaire mon existence.

     

    Et hop leur signe distinctif. Même après toutes ces années, ils étaient restés très proches.

     

    Shiguré : Alors que me vaut cette visite ?

     

    Ayamé : Je voulais faire une surprise à mon cher petit frère adoré, Yuki.

     

    Shiguré : Mais voyons tu sais parfaitement qu'il est à l'école à cette heure là. Bon tu me dis la véritable raison ?

     

    Ayamé : Quoi, je n'ai plus le droit de rendre visite à mon cher ami sans aucunes raisons ?

     

    Shiguré : Aya… dit il l'air menaçant.

     

    Ayamé : Bon tu as gagné. Je venais voir comment tu allais. J'ai appris que Meiri kun habitait chez Akito san et je sais que tu tiens beaucoup à elle.

     

    Shiguré : Oh et tu as remarqué ça tout seul ou Hatori t'y a aidé ?

     

    Ayamé : Oh Shi chan tu me vexes. Tu penses donc que je suis tellement égocentrique que je ne vois pas ce qu'il se passe pour mes proches ? , demanda t'il avec son éternel air théâtral.

     

    Shiguré : Excuse moi, ce n'est pas ce que je voulais dire.

     

    Le serpent s'assit et regarda son ami. Il sentait que quelque chose le perturbait et que la jeune fille n'y était pas pour rien.  Il reprit son sérieux.

     

    Ayamé : Bien, alors dis moi ce qui ne va pas.

     

    Shiguré : Oh ce n'est rien. Seulement je vois bien que notre chef s'attache de plus en plus à Meiri kun et j'ai peur qu'il n'en tombe amoureux.

     

    Ayamé : Akito san, aimer quelqu'un ? Non je crois bien que c'est impossible. Mais admettons, en quoi est-ce gênant, au contraire il nous laisserait enfin tranquilles, non ?

     

    Shiguré : Oui c'est sûr, on sera enfin libérés de lui….

     

    Ayamé : Mais….. Tu as peur de la perdre, c'est ça ?

     

    Shiguré : Oui, je crois.

     

    Ayamé : Voyons, penses tu vraiment que Meiri kun pourrait tomber amoureuse de lui ? C'est impossible, elle a déjà suffisamment souffert comme ça…. Il ne faudrait pas la laisser faire.

     

    Shiguré : Ne t'en fais pas pour elle, elle sait ce qu'elle fait. Et puis d'un côté tu as raison, elle a assez eu de peine, si un jour elle venait à l'aimer alors je ne m'y opposerai pas, je la laisserai vivre sa vie.

     

    Ayamé : Oh Shi chan, tu es vraiment un prince charmant. Ne t'en fais pas je serais toujours là pour toi mon amour. Nous n'avons pas besoin de ces femmes pour être heureux.

     

    Shiguré : Oui c'est si vrai. Tu sais toujours trouver les mots.

     

    Et revoilà les deux compères partis dans leur manège.

    Un peu plus tard, le duo se transforma en trio avec l'arrivée du médecin.

     

    Ayamé: Ohayô Tori san.

     

    Hatori: Ohayô.

     

    Shiguré : Ca n'a pas l'air d'aller.

     

    Hatori : Oh, moi si je vais très bien. Ce qui n'est pas le cas d'Akito san.

     

    Ayamé : Qu'arrive t'il à notre chef, cette fois ci ?

     

    Hatori : La chaleur. Il a dû mal à la supporter. Aujourd'hui il est encore plus irascible que d'habitude. Je ne l'avais jamais vu ainsi. Pourtant, il allait mieux ces derniers temps.

     

    Ayamé : Pauvre Meiri kun, c'est elle qui va prendre.

     

    Shiguré : Oui, elle va devoir subir toute sa mauvaise humeur. J'espère que tout ce qu'elle a réussi à faire jusqu'à maintenant ne va pas partir en fumée.

     

    Hatori : On verra bien, la seule chose à faire c'est d'attendre et de voir.

     

    Ayamé : Vous ne pensez pas qu'on devrait la prévenir qu'Akito san est de très mauvais poil ?

     

    Hatori : J'ai demandé à ce qu'on lui dise lorsqu'elle rentrera.

     

    Shiguré : Et tu crois qu'elle va écouter ?

     

    Hatori : Non, bien sûr que non, c'est Meiri kun.

     

    Les trois hommes baissèrent la tête. Ils étaient à nouveau inquiets. Qu'allait il se passer dans quelques heures à la résidence principale ? Ca il ne le saurait, sans doute, que plus tard.

     

     

    III

     

    Kyô : Je ne suis pas mécontent que cette journée soit enfin finie. Quelle chaleur !

     

    Tohru : Ca va Kyô kun, tu n'as pas l'air bien.

     

    Kyô : C'est rien, j'ai juste très chaud.

     

    Arisa : La question est de savoir si c'est dû à la chaleur ou à autre chose.

     

    La jeune fille, Meiri, Hanajima, Haru et Momiji regardèrent tous vers Tohru et Kyô qui se retrouvèrent sous les feux de la rampe. La nigiri avait pris la main de Kyô, inquiète de son état de santé et ils étaient restés ainsi. Lorsqu'il se rendit compte de l'allusion, le chat enleva sa main, visiblement mal à l'aise, ce qui eut pour conséquence un fou rire général. La nigiri ne voyait pas ce qu'elle avait fait pour les faire rire ainsi. Quant à Kyô, il tentait de garder son calme.

     

    Kyô : Pff vous êtes trop bêtes. Je me casse, je préfère aller au dojo que de rester ici…….. euh je parle pas pour toi Tohru kun ….

     

    Tohru : Ah … d'accord. Amuse toi bien, Kyô kun ………………..euh non en fait ….. je ne veux pas dire que tu ne fais que t'amuser ou que ton entraînement n'est qu'un amusement……euh non je voulais dire…

     

    Kyô : C'est bon, j'ai compris ce que tu voulais dire.

     

    Ce fut à nouveau un fou rire dans l'assistance.

     

    Meiri : Il faudra faire quelque chose un jour pour eux.

     

    Momiji : Vous pensez qu'un jour il va oser lui avouer ses sentiments ?

     

    Ils se regardèrent tous et la réponse était unanime : ce n'était pas sûr. Ils eurent tous le réflexe de soupirer …..tous sauf Hana.

     

    Hanajima : En tout cas le plus tard sera le mieux. Je ne laisserai pas ma petite Tohru dans les mains de n'importe qui.

     

    Arisa : Attention, tu recommences à te comporter en mère poule.

     

    Hanajima : Non je ne trouve pas.

     

    Le petit groupe observa le couple Kyô – Tohru, qui discutait toujours.

     

    Meiri : Bien ce n'est pas tout ça, mais si on attend là qu'ils se décident, on en a pour un bout de temps. Si on rentrait, à présent ?

     

    Haru : Oui bonne idée, le soleil tape drôlement.

     

    Momiji : Mais oui, c'est ça !! Si ça continue nous devrions tous aller à la piscine ce week end. On s'amuserait bien.

     

    Meiri : Bonne idée Momiji kun, ce week end piscine au programme !

     

    Ils étaient là, totalement insouciants, à discuter gaiement. Ils ne se rendaient pas compte qu'ils étaient observés. Kyô partit et Tohru rejoignit le reste du groupe. Mais, dans l'ombre une personne assistait à toute la scène. Elle n'en loupait pas une miette. Sur son visage on pouvait y lire de la tristesse et en même temps de la joie……..une joie due au plaisir de la revoir ….une nouvelle fois.

    Finalement ils se quittèrent. Hana et Arisa partirent de leur côté, tandis que Momiji, Haru et Tohru rentrèrent du leur. Meiri n'était pas avec eux … elle devait aller voir Yuki pour lui rendre un cahier qu'il lui avait gentiment prêté.

    Quelques minutes plus tard, alors qu'elle se dirigeait vers la sortie, la jeune fille vit une silhouette derrière un arbre. Elle s'approcha et la reconnut.

     

    Meiri : Kureno san ? Il s'est passé quelque chose avec Akito san?

     

    Kureno : Oh non pas vraiment. Je suis venu te faire une commission de la part de Hatori san.

     

    Meiri : Hatori san?

     

    Kureno : Oui il m'a demandé de te dire qu'Akito san est de très mauvaise humeur aujourd'hui donc tu devrais éviter de l'approcher.

     

    Meiri : Oh décidément il ne changera pas, il faut toujours qu'il s'inquiète pour rien.

     

    Kureno : Mais il n'a pas tort. Je l'ai rarement vu dans cet état. Il n'a même pas voulu me voir alors que d'habitude il m'appelle pour un rien.

     

    Meiri : Ne t'en fais pas. Je me doutais qu'il n'allait pas être bien, vu la chaleur. Je ferais attention. On fait route ensemble ? C'est tellement rare de pouvoir te parler, Akito san te garde si jalousement.

     

    Kureno : Oui, c'est vrai que je n'ai pas beaucoup de relation avec d'autres personnes que lui.

     

    Meiri : Ca doit te manquer. Allez viens on y va !

     

    Ils partirent tous les deux. Au début, le jeune homme était tendu, il n'avait pas l'habitude de se retrouver ainsi seul à seul avec une jeune fille. Mais elle le mit rapidement à l'aise.

     

    Kureno : Dis moi, je t'ai vu parler tout à l'heure avec cette jeune fille blonde aux cheveux longs, c'est une amie à toi ?

     

    Meiri : Oh tu parles d'Arisa kun! En fait c'est une des meilleures amies de Tohru kun. Elle est super.

     

    Kureno : Oui ….

     

    Le jeune homme redevint silencieux, les souvenirs de sa rencontre avec elle lui revinrent en mémoire.

     

    Meiri : Hmm est ce que par hasard tu t'intéresserais à elle ?

     

    Kureno : Quoi ? Ah euh  ….non non pas du tout.

     

    Meiri : Oui enfin j'ai du mal à te croire ………mais attends une seconde …. C'est toi ?

     

    Kureno : Moi quoi ?

     

    Meiri : C'est toi le garçon dont elle nous parle souvent ? Celui qu'elle a rencontré à l'épicerie où elle travaille ?

     

    Kureno : Oh elle t'en a parlé ?

     

    Meiri : Oh oui et pas qu'un peu. Tu lui plais beaucoup…..et si mon intuition est bonne, c'est réciproque.

     

    Il ne savait plus où se mettre. C'était vrai qu'elle lui plaisait beaucoup mais bon il pensait qu'il valait mieux l'oublier.

     

    Kureno : Oui, mais ce n'est pas possible entre nous.

     

    Meiri : Ah et pourquoi ?

     

    Kureno : Voyons, tu le sais très bien.

     

    Meiri : La malédiction….Akito san……. oui je sais.

     

    Kureno : Akito san en deviendrait fou s'il l'apprenait et tu sais aussi bien que moi ce qu'il serait capable de faire.

     

    Meiri : Malheureusement, c'est certain. Mais j'espère bien réussir à changer cela. Du moins je ferai de mon mieux.

     

    Kureno : Fais attention tout de même.

     

    Meiri : Oh mais vous n'en n'avez pas assez de répéter toujours la même chose ? Je sais ce que je fais.

     

    Kureno : Bien, si tu le dis. Mais aujourd'hui évite de le provoquer.

     

    Meiri : Promis…….je vais essayer.

     

    Ils arrivèrent enfin à la résidence principale. Ils se quittèrent donc, contents d'avoir pu discuter un peu.

     

    IV

     

              Meiri pénétra dans la maison du chef de famille. Le calme qui y régnait n'avait rien de rassurant. L'atmosphère était lourde. Elle ne vit aucun des domestiques. Akito avait dû les renvoyer pour la journée.

     

    Meiri : *En effet, je ne vais pas faire l'idiote tant qu'il est dans cet état.*

     

    Elle se rendit dans sa chambre, pour poser ses affaires, et entama ses devoirs mais n'arrivait pas à se concentrer. Ses pensées ne cessaient de converger vers son hôte.

     

    Meiri : * Ce n'est tout de même pas très gentil de ne pas aller le voir alors qu'il me laisse vivre ici. Je devrais au moins aller voir s'il n'a besoin de rien et s'il me jette, eh bien tant pis. Gambatte*

     

    Elle sortit et se dirigea vers la chambre du chef. Elle toqua.

     

    Akito : Je ne veux voir personne, partez !

     

    Mais comme à son habitude, la jeune fille n'écouta pas et pénétra dans la pièce. Elle se retrouva en pleine pénombre. Il fallu quelques secondes à ses yeux pour s'habituer à l'obscurité. Puis elle le vit. Il était assis là, le dos appuyé contre la double porte menant au jardin, la tête dans les bras. Il leva à peine les yeux vers elle.

     

    Akito : Tu ne peux vraiment pas obéir, hein ?

     

    Meiri : Je dois avoir un problème avec l'autorité, ce n'est pas de ma faute.

     

    Elle s'installa à ses côtés.

     

    Akito : Ecoute tu vas partir d'ici, je ne suis pas de bonne humeur si tu vois ce que je veux dire. Donc si tu ne veux pas d'ennuis, tu vas vite retourner dans ta chambre et me laisser tranquille.

     

    Elle mit sa main sur la sienne.

     

    Meiri : Et si tu me disais ce qu'il ne va pas ?

     

    Le jeune homme la regarda, méfiant.

     

    Akito : Oh non, ne joues pas à ça avec moi. Je ne suis plus un enfant.

     

    Meiri : Oh vraiment ? Pourtant, je croyais que seuls les enfants faisaient autant de caprices…

     

    Ce fut la goutte d'eau de trop pour Akito. Ses yeux étaient emplis de colère. Il plaqua la jeune fille au sol et commença à la frapper au visage. Il lui donna de violentes claques. Akito avait les yeux fermés, il agissait comme s'il était en train de rêver, il ne semblait pas prendre conscience de ses gestes. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il vit ce qu'il était en train de faire mais surtout il la vit elle….. Elle avait gardé ses yeux ouverts et elle le regardait ….sans haine, pourtant. Il la frappait et elle, au lieu de se défendre ou au moins de le haïr, elle se contentait de le fixer tristement. Il arrêta la main qui se dirigeait vers son visage, horrifié par ses actes. La jeune fille vit ce changement d'attitude. Et là, elle fit un geste incroyable. N'importe qui dans une telle situation, aurait tenté de s'enfuir ou même de repousser son agresseur et de le frapper à son tour pour se défendre. Mais elle n'en fit rien. Son acte était bien plus surprenant. Elle attira le jeune homme à elle et l'enlaça. Elle sentait qu'il était en détresse émotionnelle et c'était la seule manière qu'elle connaissait pour réconforter quelqu'un, même si cette personne était son agresseur. Il résista un moment puis finalement se laissa aller, décontenancé par cette réaction. Ils étaient là allongés l'un sur l'autre, enlacés. Puis tout à coup, il se mit à pleurer. Oui Akito, le chef de la famille Sôma, le Dieu, se laissa aller à pleurer… comme un enfant ….comme l'enfant qu'il n'avait pu être. Ce simple acte, qui pour quelqu'un d'autre aurait été banal, revêtait ici une importance capitale. Il était la preuve qu'Akito était humain, malgré ce qu'il voulait faire croire. Son cœur battait, il ressentait ….comme n'importe qui.

    En temps normal, la jeune fille aurait ressenti une certaine fierté d'avoir réussi à faire réagir Akito de cette manière, mais pas cette fois. Comment aurait elle pu se réjouir de sa souffrance ? Car ce n'étaient pas des larmes de crocodiles, il était vraiment malheureux.

    Ils restèrent encore un peu dans cette position, jusqu'à ce qu'il se calme. Inconsciemment, elle craignait sa réaction après coup. Sans doute allait il s'emporter, la rejeter, mais tant pis.

    Finalement, il arrêta. Il leva son visage vers celui de son amie qui lui sourit tendrement. Et contre toute attente, il ne la rejeta pas ….il esquissa un sourire et lui dit ces mots inhabituels venant de lui.

     

    Akito : Merci beaucoup Mei kun.

     

    La jeune fille étouffa un rire et lui fit un clin d'œil. Une étape venait d'être franchie........une véritable amitié, profonde et sincère, venait-elle de naître ?

     

    Fin chapitre 10

     

     

     

     






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