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Chapitre 2
Tout le monde était encore sous le choc même après 2 bonnes minutes de silence.
Meiri : Je n'ai pas l'impression d'être la bienvenue. Peut être mon entrée était un peu brutale, j'aurais dû y penser plus mais lorsque j'ai vu Akito s'approchait d'elle je n'ai pas pu me retenir plus longtemps.
La nouvelle arrivée était au centre de la cour et les autres formaient un demi cercle devant elle. Tous l'observaient attentivement ne sachant que faire. Momiji sortit du lot, il fit un pas vers elle, la regardant avec interrogation.
Momiji : Meiri kun, c'est bien toi ce n'est pas une blague de mauvais goût ? Tu es bien rentrée ?
Meiri : Oui c'est bien moi, lui dit elle avec un grand sourire.
Elle avait toujours beaucoup aimé Momiji, qui sous son apparence enfantine était plus mature que les jeunes gens de son âge. Il avait toujours été ainsi : insouciant de par son aspect mais capable d'être sérieux lorsqu'il le fallait. Momiji s'avança vers elle et étendit les bras pour l'enlacer.
Tohru : Oh non pas ça, elle va le voir se transformer ! Mais pourquoi personne ne fait rien, pensa t'elle.
Meiri prit Momiji dans ses bras et le tint serré contre elle. Mais rien ne se produisit. Momiji ne s'était pas transformé en lapin.
Tohru : Comment ? Pourquoi ? Mais qui est elle ?
Meiri : Oh Momiji kun tu m'as tellement manqué ! Comme tu as grandi !
Momiji : Oui ça fait longtemps qu'on ne s'est vu. Maintenant je suis au lycée avec Tohru, Haru, Kyo et Yuki, lui dit le lapin, un sourire aux lèvres.
Meiri lui fit un grand sourire et observa les autres Sôma à la ronde. Elle vit Kisa et Hiro et s'approcha d'eux.
Meiri : Kisa, Hiro, c'est bien vous ? Dire que je vous ais connus tout petit, vous teniez à peine debout. Vous ne devez sans doute pas vous souvenir de moi.
Hiro : Si, on se souvient de toi, on n'était pas si jeunes que ça. A 6 ans on est déjà assez grand pour comprendre certaines choses et pour se souvenir.
Kisa : Grande sœur tu es revenue ? Tu vas rester cette fois ci ?
Meiri : Oui je suis revenue et pour l'instant je ne compte pas partir.
Kisa se jeta dans ses bras ainsi qu'Hiro visiblement content de la retrouver. C'était la première fois que Tohru voyait le jeune mouton exprimait sa tendresse envers quelqu'un d'autre que Kisa. Et la tigresse justement n'avait elle pas appelé cette Meiri « grande sœur » ? Serait elle sa sœur ?
Les larmes aux yeux par ces retrouvailles, Meiri se leva, le sourire aux lèvres, et regarda l'assemblée. Les prochaines à s'avancer furent Rin et Kagura qui prirent elles aussi la jeune nouvelle dans leurs bras. Elles pleuraient toutes de joie. Haru s'approcha de son air nonchalant.
Haru : Salut, ça faisait longtemps Mei kun.
Meiri : Oui très longtemps Hatsuharu kun. Tu n'as pas beaucoup changé, lui dit elle avec un grand sourire reconnaissant l'un de ses anciens camarades de jeux.
Tout à coup Meiri sentit des bras l'enlaçaient par derrière. En tournant la tête, elle reconnu Ayamé et devant elle se tenait Shiguré. Tous deux décidèrent de la prendre en sandwich. Ils la serrèrent très fort dans leurs bras.
Shiguré : Comme tu as grandi Mei chan. Tu es devenue une femme, une très belle femme même.
Meiri : De ta bouche cela sonne toujours aussi pervers, Shiguré san, répondit elle en riant.
Shiguré : Hum, peut être en effet. J'espère que tu vas rester assez longtemps pour qu'on est le temps de passer une soirée ensemble…peut être même une nuit, lui dit il de son air le plus charmant possible.
Hatori : Shiguré arrête tes bêtises tout de suite, je te rappelle qu'elle est à peine majeure, dit le médecin en arrivant derrière Shiguré.
Ayamé : Tu dis ça parce que tu la veux pour toi tout seul. Tori san, tu n'as jamais été très préteur.
Hatori : Taisez vous tous les deux ! Meiri tu as l'air en pleine forme je suis content de te voir.
Meiri : Hatori san…
Elle regarda longuement le dragon qui était encore plus beau que dans ses souvenirs. Comment pouvait il lui faire encore cet effet là, après toutes ces années ?
Elle vit dans ses yeux qu'il était vraiment heureux de la voir mais il ne voulait pas trop le montrer, sans doute à cause d'Akito.
Meiri se dirigea ensuite vers Ritsu qu'elle venait à peine de remarquer tant il se faisait discret.
Meiri : Eh bien Ri chan tu n'as pas l'air content de me voir.
Ritsu : Oooh non ce n'est pas ça. C'est vraiment ce que tu as cru ? Oh non je suis un incapable !! GOMEEEEEEEEN NASAIIIIII (1) !! Je suis vraiment désolé je ne voulais pas… si tu préfères je peux partir et ainsi tu ne verras plus mon visage qui te paraît indifférent…
Meiri prit le visage de Ritsu dans ses mains et avec un simple regard réussit à le calmer. Les excuses s'éteignirent tout d'un coup.
Meiri : Ah Ri chan tu n'as pas changé toi non plus, tu passes toujours ton temps à t'excuser mais tu dois arrêter, ça ne sert à rien. Je ne suis pas fâchée, au contraire je suis heureuse de te voir.
Ritsu : C'est vrai ? demanda le singe visiblement très ému. Même enfant elle était la seule à ne pas le regarder bizarrement à cause de ses habitudes vestimentaires et elle avait toujours eu un tendre sourire à lui adresser.
Meiri : Bien sûr. Mais dit moi, à ce que je vois tu portes toujours des vêtements de filles ?
Ritsu : Euh oui gomen. Le singe se fit tout petit tant il avait honte.
Meiri : Non n'est pas honte. Je t'aiderais à vaincre ta timidité, lui dit elle d'une voix douce à son oreille pour que lui seul puisse l'entendre.
Elle s'éloigna du singe et s'approcha du groupe formé de Tohru, Kyô et Yuki.
Meiri : Kyô kun ! Comment vas-tu ? Tu m'as l'air en pleine forme.
Kyô : Ca va ! Qu'est ce que tu fais là ?demanda le neko (2) brutalement.
Meiri (rit) : Tu n'as pas changé Kyon Kyon, toujours aussi sympathique.
Kyô : Comment tu m'as appelé ? Comment connais tu ce stupide surnom alors que tu viens à peine d'arriver ?
Meiri : Mais qui a dit que je venais juste d'arriver ? répondit elle un air de malice dans les yeux. Elle fit un clin d'œil au chat et ajouta : Hum je sais bien que tu es content de me voir seulement tu ne veux pas le montrer et puis tu détestes les effusions, mais tant pis ça fait bien trop longtemps qu'on ne s'est vu.
Sur ce elle prit Kyô dans ses bras. Ce dernier se laissa faire et puis reprit son air habituel de sauvageon.
Kyô : Non mais ça va oui ? Ca suffit maintenant, lâche moi !!
Tous les autres se mirent à rire, même Kyô enfin chez lui c'était plutôt un rire intérieur. Il ne pouvait pas rire devant Yuki. Et Meiri le savait bien, ils n'avaient pas changé tous les deux même s'il lui semblait que leur relation était moins mauvaise qu'auparavant.
Meiri : Yuki kun……ça fait un bon moment !
Yuki : Oui presque 5 ans, 5 ans sans aucunes nouvelles. Je pensais que tu nous avais oublié, tu aurais peut être mieux fait. Pourquoi tu ne rentres donc pas chez toi ?
Shiguré : Yuki……
Meiri : Non, laisse Shiguré san. Tu m'en veux, hein Yuki ? Tu m'en veux d'être partie et de ne pas avoir donné de mes nouvelles. Je comprends que tu sois en colère.
Yuki : Oh vraiment ? C'est trop gentil ! Pourquoi es tu là alors que tu nous as abandonnés ?
Meiri : Abandonnés ? Tu penses vraiment que je vous ai abandonnés ? Oh Yuki kun tu te trompes ce n'est pas ça du tout. Je devais partir, mes parents m'ont obligée à les suivre que pouvais je faire ? J'étais encore jeune et puis ils avaient annoncé à Akito san leur intention de quitter le Japon et il a accepté que l'on parte tous les trois. Je ne voulais pas partir Yuki kun, crois moi ce fut très dur pour moi. Vous m'avez tant manqué tous.
Yuki leva vers elle un regard étonné. Toutes ces années il avait cru qu'elle les avait laissé, qu'elle avait fuit …qu'elle l'avait fuit lui et la malédiction. Et maintenant elle se trouvait devant lui et il apprenait de sa bouche qu'il s'était trompé sur toute la ligne. Dans les yeux de la jeune fille il pouvait voir de la tristesse, elle disait la vérité il le voyait. Elle n'avait jamais été capable de mentir de toutes façons.
Yuki : C'est vrai ? Excuse moi d'avoir été aussi désagréable seulement ça a été un choc pour moi de te voir là comme si de rien n'était.
Meiri : Je ne t'en veux pas, j'aurais dû venir te voir avant.
La souris prit son amie d'enfance dans ses bras. C'était tellement agréable de pouvoir la sentir à nouveau, de revoir son sourire qui avait toujours su apaiser ses douleurs même les plus profondes. Voilà à qui lui faisait penser Tohru. Tiens justement, Tohru la pauvre, elle ne devait rien comprendre à ce qui se passait devant ses yeux. Et il n'avait pas tort. En la regardant, il vit qu'elle était totalement abasourdie et perdue. Meiri aussi le remarqua.
Meiri : Bonjour tu es Honda Tohru non ? Je suis ravie de te rencontrer je m'appelle Sôma Meiri. Enchantée de faire ta connaissance.
Tohru : Ah euh oui je suis Honda Tohru. C'est moi qui suis ravie de faire votre connaissance Meiri kun, lui dit la jeune fille apparemment émue.
Meiri : Oh non, tu peux me tutoyer après tout on a à peu près le même âge… et puis tu es quelqu'un de bien, je voudrais qu'on devienne amies. Tu veux bien ?
Meiri lui adressa son sourire le plus doux. Elle avait observée Tohru peu de temps avant et il suffisait de la regarder pour se rendre compte qu'elle était faite de gentillesse pure. Elle avait eu tout de suite envie de devenir amie avec elle.
Tohru : C'est vrai ? Oh oui j'en serais ravie c'est un plaisir de rencontrer une nouvelle Sôma dit elle visiblement très heureuse comme si on venait de lui proposer un voyage à Hawaï.
Meiri se retourna vers les derniers membres du clan.
Meiri : Kureno san ravie de te voir. Akito san tu n'as pas changé décidément….enfin tu es peut être encore plus désagréable qu'avant.
Akito : Comment oses tu me parler ainsi ?
Meiri : Quoi, tu penses m'effrayer ? Je n'ai pas peur de toi Akito san, déjà enfant tu ne me faisait pas peur et ça n'a pas changé. Les autres sont peut être terrifiés par toi mais ce n'est pas mon cas.
Akito : Je ne me souvenais pas que tu fusses aussi insolente.
Meiri : Ah non je le suis devenue. Les évènements intervenus dans ma vie m'ont un peu… transformée. Donc, tu les as laissés croire que je les avais abandonnés, ainsi tu pouvais une fois de plus les rendre malheureux, n'est ce pas Akito san ?
Akito : Tais toi ! Je fais ce que je veux !
Meiri s'approcha du jeune homme sans aucune peur, ce qui n'était pas le cas des autres membres de la famille qui redoutaient la colère de leur chef. La jeune Sôma se planta devant Akito, se mit sur la pointe des pieds et lui dit à l'oreille :
Meiri : Je suis rentrée à présent et tu ne pourras plus me faire partir. Je ne te laisserai plus leur faire du mal à eux……….et à toi ! Je t'aiderai que tu le veuilles ou non, je ne fuirai pas peu importe ce que tu feras. J'ai décidé de vous aider à vivre cette malédiction.
Et à la surprise générale, elle embrassa Akito. On put alors entendre un « Oh » général. Ils ne s'attendaient vraiment pas à ça, elle venait de l'embrasser sur …..la joue ? Ce dernier n'en revenait pas. Il ne comprenait pas tout ce qui venait de se passer mais il ne pouvait pas la laisser mener le jeu.
Akito : Tu crois vraiment pouvoir nous aider ? Tu ne vaux pas mieux que cette petite niaise. Rien ne peut nous sauver alors laisse nous donc.
Akito prit d'une colère violente, donna un coup de poing dans le dos de Meiri qui venait de se tourner. Cette dernière s'écroula, sa douleur était grande. Akito n'en revenait pas, il n'avait pourtant pas frappé si fort. Il ne voulait pas lui faire si mal en fait, il l'aimait au moins un peu…enfin enfant il était attaché à elle, c'est peut être ça qui l'avait mis en colère. L'amour était une faiblesse selon lui.
Son attention se reporta sur la jeune fille toujours à quatre pattes qu'Hatori venait de rejoindre. Tous étaient inquiets. Le médecin envoya Momiji chercher sa trousse. Meiri, quand à elle, essayait de retrouver son souffle. Non ça ne devait pas recommencer elle ne voulais pas les inquiéter encore plus. Elle devait se remettre debout et leur faire un grand sourire en leur disant que tout allait bien. Mais elle ne pouvait se lever. Hatori voulu soulever son tee-shirt mais elle refusa disant que tout allait bien mais au moment où Momiji arriva avec la trousse, une tâche de sang était en train de se former dans le dos de Meiri. Voyant cela, Hatori leva son tee-shirt et vit que du sang coulait d'une plaie. La jeune fille était désespérée, elle ne voulait surtout pas qu'ils voient ça mais c'était trop tard maintenant il allait falloir tout leur raconter.
Hatori : Mei kun……qu'est ce que…..comment est ce arrivé ?
Meiri : Oh ça ? Ce n'est rien, ne t'en fais pas. C'est une vieille blessure ça va s'arrêtait tout seul. Bon je pense qu'il est temps pour moi de m'éclipser.
Shiguré : Oh non pas si vite jeune fille tu vas rester ici.
Hatori : Laisse moi te soigner.
Meiri : NON c'est bon ça ira je vous dit, laissez moi !
Hatori : Mais pourquoi réagis tu ainsi ? Laisse nous t'aider, s'il te plaît.
Le dragon se demandait ce qu'elle pouvait bien cacher. Et puis cette blessure… Quelque chose de grave avait dû lui arriver.
Meiri essaya de se dégager mais Hatori la retenait fermement par le bras. Il était hors de question qu'il la laissa partir dans cet état
Tohru : Euh Hatori san a raison tu dois faire soigner ça Meiri kun. Si tu veux je vais t'aider. Il ne faut pas laisser ça ainsi, puis tu viens juste d'arriver et je pense que les autres seraient très tristes et inquiets si tu partais maintenant.
Meiri : Oh Tohru kun……je suis désolée mais je ne peux pas en parler, pas maintenant ça fait trop mal.
Yuki : Je t'en prie tu as toujours été là pour nous enfant, maintenant c'est à nous de t'aider.
Hatori : Laisse moi te soigner et ensuite tu nous raconteras ce que tu peux nous raconter.
Meiri : Mais…
Akito : Il n'y a pas de « mais » tu obéis et puis c'est tout. Emmenez là à l'intérieur !
Meiri : Comme vous voulez mais mon histoire n'a rien de gai.
Shiguré et Haru aidèrent Meiri à se remettre debout et à rentrer dans l'immense bâtisse qu'elle avait tant connu des années auparavant. Elle grimaça sous la douleur et à l'intérieur d'elle-même elle se maudit de s'être laissée prendre ainsi. Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait prévu, elle n'avait pas eu l'intention de leur raconter ce qu'il s'était passé , elle voulait le faire plus tard…..ou peut être jamais en fait. Mais aujourd'hui elle ne pouvait pas reculer, il allait falloir leur faire partager sa tragique histoire.
Fin du 2ème chapitre
Notes :
(1) : Gomen nasai = désolé
(2) : Neko = chat (= Kyô est maudit par le signe du chat)

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