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    ...:: Sentiments ::...

    Chapitre 3

     

    I

             

    Tous s'installèrent dans la grande salle donnant sur la cour, une couverture fut installée pour la jeune fille qui se coucha sur le ventre, laissant ainsi à Hatori la possibilité de la soigner. La blessure était profonde et ancienne. Elle avait besoin de points.

     

    Hatori : Pourquoi n'as-tu pas fait soigner ça plus tôt ? C'est une très vilaine blessure, tu as de la chance de ne pas avoir de grosse infection.

     

    Shiguré : Mais comment est ce arrivé ?

     

    Hatori : Visiblement il s'agit d'un coup de couteau, est ce que je me trompe Mei ?

     

    Meiri : Non….. tu ne te trompes pas, répondit la jeune fille difficilement. Elle n'avait aucune envie de se rappeler les circonstances qui l'avaient conduite à ce coup de couteau.

     

    A ces mots tous les maudits se regardèrent en silence. Comment une jeune fille comme Meiri pouvait avoir été blessée ainsi ? Ils imaginaient mal quelqu'un en vouloir autant à une personne aussi gentille et douce. Mais ils ne savaient pas que l'enfant qu'ils avaient tous connue avait été amenée à changer. Elle n'était plus vraiment la même, à une époque elle avait même été à l'opposé de son enfance.

     

    Akito : Bon ça suffit maintenant tu vas enfin nous raconter ce qu'il s'est passé ? Je n'ai pas de temps à perdre.

    Akito semblait plus affecté que ce qu'il ne voulait montrer. La blessure n'était vraiment pas jolie et elle avait même dû être pire quelques temps auparavant. Après tout elle faisait elle aussi partie de la famille, même si elle l'avait quitté quelques années auparavant, c'était donc normal qu'il s'inquiéta ainsi…. Mais ce n'était pas la seule raison, au fond de lui il ressentait une chose de plus, mais quoi ? Pourquoi se faisait-il autant de souci pour cette fille insignifiante qui avait osé lui parlé ainsi, lui Akito le chef de famille celui à qui tout le monde doit obéir. Ce n'était qu'une insolente qui aurait mérité une bonne correction et pourtant malgré cela il s'en voulait un peu de l'avoir frappée.

     

    Akito (pensée) : *Deviendrais-je faible ? Après cette Tohru voilà que maintenant je me préoccupe d'elle !! Les femmes sont vraiment des démons je les déteste !!!*

     

    Meiri toujours sur le dos n'osait pas regarder ses cousins. C'était au dessus de ses moyens, elle avait peur de pleurer et ça elle ne le pouvait pas, ça les inquiéterait encore plus. Mais il fallait que ça sorte, de toutes façons ils ne la laisseraient pas tant qu'elle ne leur aurait pas dit, elle les connaissait, ils étaient têtus.

     

    Meiri : Bien puisque c'est vraiment ce que vous voulez je vais tout vous raconter mais je pense que les plus jeunes ne devraient pas entendre ça. Il vaut mieux qu'ils sortent.

     

    Hiro : Non, je refuse de sortir, je ne veux pas être exclu. Même si nous sommes encore des enfants on mérite d'être mis au courant. Quoi, tu nous crois donc si fragiles, si innocents qu'on ne peut pas comprendre certaines choses ? Tu penses qu'on est facilement choqués ?...

     

    Meiri : Bien Hiro, l'interrompit elle, tu restes, mais Kisa je préfèrerais que tu n'entendes pas, je ne veux pas que tu sois blessée.

     

    Kisa s'approcha de Meiri, un air si triste sur son beau visage, personne ne pouvait y résister.

     

    Kisa : Oneechan (1) s'il te plaît, je veux rester à tes côtés, je serais forte je te le promets.

    Il était difficile d'imaginer cette enfant être forte, elle semblait si fragile, si pure. Elle ne voulait pas la rendre encore plus triste…..tant pis, Tohru s'occuperait sans doute d'elle de son mieux. Elle lui faisait confiance.

     

    Ayamé : Est-ce si terrible ce que tu as à nous dire ? demanda un Ayamé inquiet.

    C'était la première fois que Yuki voyait son frère si sérieux.

     

    Meiri : Malheureusement, ça n'a rien à voir avec un film à l'eau de rose où tous les héros vivent heureux jusqu'à leur mort et on plein d'enfants.

     

    Hatori : Bon, laisse moi finir tes points et ensuite tu pourras commencer.

     

    II

     

    Le médecin réussit à soigner sa blessure mais il n'était pas sûr que cela fût suffisant. Il lui faudrait  surveiller ça, même si elle n'était pas d'accord, elle allait devoir l'écouter cette fois ci. Quand il eût fini, Meiri s'assit tant bien que mal. Elle souffrait mais c'était supportable et puis elle en avait l'habitude.

     

    Meiri : Bien je vais donc commencer à partir du moment où j'ai dû partir. Je vais remonter un peu avant, pour toi Tohru kun, pour que tu comprennes mieux.

    Il y a cinq ans environ, mes parents, qui étaient des Sôma, décidèrent de quitter le Japon pour aller vivre en Europe. Mon père était un homme d'affaire puissant qui rêvait d'accroître son entreprise et pour cela il désirait s'implanter dans d'autres régions du globe ;  et puis il avait toujours aimé voyager. Ma mère, qui l'aimait comme au premier jour, accepta tout de suite de le suivre ; elle aurait été au bout du monde du moment qu'elle était avec lui. Il ne restait donc que moi, j'étais encore jeune à l'époque, je n'avais que 13 ans. Quand mon père m'annonça qu'on allait quitter le Japon deux semaines plus tard, je fus bouleversée. Selon lui cela allait être une expérience très enrichissante pour moi, je devais en être heureuse, tout le monde n'avait pas cette chance. Mais je ne pouvais pas être vraiment comblée, j'allais devoir quitter ma famille, ceux que j'aimais tant. Je pensais qu'Akito san s'opposerait à cette décision et qu'il demanderait à ce que je reste, je voyais là une chance d'échapper à ce départ forcé. Seulement il accepta et tout fût perdu. J'aurais pu m'opposer à mes parents, c'est vrai… mais non, en fait ce n'était pas possible, j'étais leur unique enfant, je ne pouvais pas délibérément les laisser partir sans moi. Je partis donc à contre cœur.

    Je vécus dans de nombreux pays plus ou moins longtemps : Angleterre, Italie, Espagne, France et finalement aux Etats-Unis. C'est là où tout a basculé. Mon père m'envoya à New York un peu plus tôt qu'eux pour que je puisse commencer le lycée et que je supervise l'aménagement de notre maison. Mes parents se trouvaient alors en France où mon père avait conclu un important marché. Quand à moi, je changeais une nouvelle fois de lycée, de pays. J'étais fatiguée de cette vie mais mon père avait décidé qu'on resterait définitivement aux USA, pour lui c'était une terre d'espoir. Quelle crédulité ! Alors que j'étais dans la maison attendant l'heure d'aller chercher mes parents à l'aéroport, je reçus un coup de téléphone : à l'autre bout, une voix qui parlait en anglais, je ne comprenais pas tout, je ne parlais pas encore parfaitement la langue et l'accent américain était différent du britannique auquel j'étais plus habitué. Mais ce que j'entendis me glaça le sang, j'avais un mauvais pressentiment. Je réussis je ne sais comment à demander où je devais me rendre et la personne me répondit à l'aéroport. J'appela un taxi et arrivée à l'aéroport je me dirigea avec beaucoup de crainte vers un guichet. Là on m'amena dans une salle où était réunies de nombreuses personnes qui avaient toutes un air atterré, je ne comprenais pas… du moins je refusais de comprendre. Je préférais croire que l'avion n'avait pu décoller et qu'il allait être reporté. Et puis j'entendis ces mots affreux « crash », « morts ». Il y avait eu un accident et l'avion s'était écrasé, il n'y avait aucun survivant. Une vieille dame s'évanouit, d'autres éclatèrent en sanglots et moi je ne pus rien faire. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là, à regarder dans le vide, refusant d'y croire, espérant voir mes parents arrivaient en disant qu'ils avaient pris un avion plus tôt pour être là plus vite. Mais je ne vis rien, il n'y avait personne, il n'y aurait plus jamais personne.

    Une femme remarqua mon expression, elle s'approcha de moi et me demanda si ça irait mais je ne pus rien dire, je me contentai de la regarder et de lui faire un petit sourire. Non, ça ne pouvait pas aller, je venais de perdre mes parents. Je me retrouvais seule dans un pays totalement étranger où personne ne pourrait venir m'aider. Et surtout je n'avais pas pu leur dire que je les aimais, j'étais partie insouciante, sûre de les retrouver vite. Et voilà qu'ils n'étaient plus là. Je rentrai chez moi sans vraiment savoir comment. Je n'avais pas pleuré, je ne pleurais pas. C'est en voyant leur photo, installée sur la cheminée que je fondis en larme. Je ne pus m'arrêter que le lendemain matin. J'étais complètement abattue, je restais seule chez moi, enfermée, les rideaux tirés. Je passais des heures dans le noir à pleurer. Je ne voulais voir personne, je ne répondais même pas au téléphone. A quoi bon, je n'avais plus rien au monde, j'avais tout perdu. Un jour, une femme, accompagnée de deux déménageurs, arriva et entra dans la maison. Elle fut étonnée de me voir et m'expliqua que je ne pouvais pas rester seule, j'étais encore mineure, il fallait m'emmener dans un foyer pour jeunes. La maison allait être revendue car mes parents n'avaient pas encore signé les papiers définitifs. Les meubles quand à eux allaient être envoyés à la famille de ma mère, car elle seule avait fait son testament. Une partie m'appartenait mais je ne pouvais la toucher qu'à ma majorité.

    Ainsi j'avais non seulement perdu mes parents mais aussi ma maison. Je ne pus garder que mes affaires personnelles ainsi que quelques petits trucs appartenants à ma mère et mon père.

     

    III

     

    Meiri fit une pause, les larmes commençaient à faire leur apparition. Il lui était toujours aussi difficile de parler de ça.

     

    Momiji : Quelle histoire terrible ! Tu n'aurais jamais dû être seule, on aurait dû être là pour toi.

     

    Shiguré : On a essayé de te retrouver après l'annonce de leur mort, mais on nous a dit que tu avais disparu. Selon les autorités tu avais dû quitter le pays ou peut être pire… tu aurais pu avoir voulu rejoindre tes parents.

     

    Meiri : Je ne vous cacherai pas que ça m'a très souvent traversé l'esprit. Mais ce n'est que le début de mon histoire. Seulement c'est déjà peut être assez pour aujourd'hui…… Pourtant j'ai peur de ne pas avoir le courage de reprendre plus tard.

     

    Hatori : Eh bien continue alors, on a tout notre temps.

     

    Meiri : D'accord comme vous voulez. Tout cela se passa donc il y a presque deux ans.

    Je me laissai emmener dans un foyer pour adolescents. Mais c'était horrible, je ne me sentais pas du tout à l'aise, les autres me regardaient bizarrement, ils ne voulaient pas m'adresser la parole, j'étais comme une bête curieuse. Les garçons me tournaient autour mais je n'y prêtais pas attention. Et puis un soir alors que je regagnais le foyer à contre cœur, je vis dans une ruelle sombre une jeune fille qui se faisait agressée par trois hommes. Je ne pouvais pas la laisser ainsi je décidai donc d'intervenir. Je réussis à repousser l'homme qui tenait la fille mais un autre des hommes m'attrapa par derrière et me tint les mains. Ils avaient l'intention d'abuser de nous. J'étais terrorisée mais je ne perdis pas espoir. Rapidement je retrouvai mes capacités physiques et je me dégageai habilement. Les agresseurs furent surpris, ils ne s'attendaient pas à ça. Et en quelques coups bien placés je les laissa sur le sol, je ne m'arrêtai pourtant pas de les frapper, je ne pouvais pas m'arrêter…… et puis cette fille m'attrapa par la main et elle se mit à courir m'entraînant avec elle. On se dirigea vers un endroit que je ne connaissais pas, dans un quartier très sombre qui n'inspirait pas confiance, pourtant elle ne semblait pas avoir peur. Je me retrouvai dans un entrepôt où se trouvaient d'autres filles d'environ mon âge. Elles possédaient toutes des armes, leurs regards étaient durs et froids. Ce n'étaient pas des anges je le compris immédiatement. La fille prit la parole, elle dit à ses amies que je venais de lui sauver la vie et en quelques mots elle leur raconta tout. J'appris qu'elle s'appelait Laura, elle me présenta ses amies et me dit qu'elle formait un clan. Ces filles aussi étaient des orphelines et la plupart avaient été les victimes d'hommes qui avaient abusé d'elle. Elles avaient décidé de ne plus se laisser faire, elles n'avaient pas peur de tuer. Elles avaient toutes un casier judicaire et étaient recherchées par la police. Elles décidèrent de me faire passer un test pour voir si je méritais de rester avec elles. Elles m'attaquèrent donc toutes en même temps et je réussis à les battre toutes. Je faisais maintenant partie du clan. J'en étais heureuse j'avais l'impression de retrouver une famille. Je ne me sentais plus seule… du moins c'est ce que je voulais croire.

    J'étais devenue une Yankee, je ne craignais rien ni personne. Je me durcis aussi, j'avais perdu mon innocence. Je devins une véritable petite frappe, insolente, insouciante, qui se fichait de tout et de tous. Je me demandais souvent ce que mes parents penseraient en me voyant ainsi mais ça m'était égal, je me sentais invulnérable. On se battait souvent contre des clans adverses qui étaient surtout des hommes. Mais c'étaient de petites batailles isolées. Je n'avais jamais tué et je ne le voulais pas, mon reste de conscience m'en empêchait… jusqu'à ce soir là. Un après midi, alors que je me baladais dans le parc, je me trouvai en face du chef d'un des gang qui régissait le quartier japonais. Il me reconnut et me demanda si j'étais vraiment Japonaise. Quand je lui répondis oui il me dit que puisque c'était vrai il allait sortir avec moi car il n'aimait pas les occidentales. Je me mis alors à rire et lorsqu'il voulut me gifler, je le mis à terre……..je venais de le blesser non seulement physiquement mais aussi dans son amour propre. Il me lança un défi : le soir même ses hommes contre mes femmes. Une guerre. Tout cela était ridicule mais je ne voulais pas passer pour une fillette, j'acceptai donc. Le soir on se retrouva tous sur un terrain abandonné dans le quartier japonais. Ce fut très difficile car même si on était fortes, les autres n'avaient tout de même pas mes capacités. Je finis par me retrouver face à lui. On se battit, il était fort mais pas tant que moi. Je réussis à le mettre à terre une seconde fois et alors que je me retournai en entendant une amie hurler, il en profita pour sortir un couteau et il me planta dans le dos. C'est de là d‘où vient ma blessure. Je m'écroulai, je perdais beaucoup de sang. Mais la vue de mes amies blessées, plus que ma propre blessure me mit vraiment en colère. Je voyais rouge, je n'avais qu'une idée en tête : la vengeance. Je réussis à me lever, je devais les aider, je ne pouvais les laisser mourir, je ne pouvais les abandonner ainsi. Je me retournai vers lui, prit le couteau qui était à présent à terre et je…….je le lui plantai dans le cœur. J'étais recouverte de sang et je riais d'un rire fou. Je n'avais plus le contrôle de moi-même. J'étais devenue une sauvage mais je ne pouvais….et ne voulais m'arrêter. Me voyant ainsi, mes amies reprirent confiance et finalement on gagna la bataille. Les hommes étaient partis en courant en jurant de nous retrouver et nous on riait. Ce n'est qu'après que je pris conscience de ma blessure, j'avais très mal. On entendit des sirènes au loin. La police allait arriver. On se dispersa, je me retrouvai seule. Je pris difficilement une direction inconnue, je ne savais pas où j'allais arriver, ça m'était égal je ne ressentais que la douleur. Et finalement je m'évanouis dans la rue. Quand je me réveillai, je me retrouvai dans une chambre. On venait de me sauver la vie. A partir de là, je repris le dessus. Je tentai de toutes mes forces de remonter la pente, je commençai seulement à accepter la mort de mes parents et à ne pas me voiler la face comme je le faisais jusqu'à ce moment là. Je commençai à me reconnaître enfin. Je n'étais plus cette yankee, cette tueuse. Je ne voulais plus y penser, je voulais oublier…… pour finalement me rendre compte que ça ne servait à rien d'oublier, il fallait accepter pour avancer et ne pas commettre les mêmes erreurs. Et puis, je décidai de retourner auprès de ma famille, j'étais partie trop longtemps, je ne voulais pas mourir loin de vous et sans vous aider. On m'a tendu la main alors que j'étais au plus mal et ce fut la plus belle chose qu'on ai faite pour moi, alors je veux faire la même chose pour vous.

    Je dois vous avouer que j'avais déjà pensé à revenir mais pas pour les mêmes raisons…je voulais me venger. Pour moi, vous étiez responsables de la mort de mes parents, de ma décadence. C'est surtout à toi Akito san, que j'en voulais le plus, je n'avais qu'une envie mettre fin à ta vie. Et puis on m'a montré que je me trompais, même si j'ai eu du mal à l'admettre je me rendis compte que je ne pouvais pas chercher un bouc émissaire ainsi, seuls le destin et moi-même étions responsables.

    Je reviens donc vers vous le cœur plus léger, même si couvert de cicatrices. Cependant  ne vous attendez pas à retrouver la Mei que vous avez connue, ces dernières années m'ont changé, j'ai beaucoup mûri mais vous vous en rendrez compte bien assez tôt.

     

    IV

     

    Tohru pleurait abondamment. Cette histoire l'avait choquée mais surtout elle était très triste pour la jeune orpheline. Elle aussi avait perdu ses parents mais elle n'avait jamais été seule. Elle avait ses deux amies, son grand père et bien sûr les Sôma. Elle ne pouvait qu'imaginer ce sentiment de solitude, cette peur. C'était décidé elle ferait tout pour être amie avec elle et l'aider à ne plus jamais se sentir abandonnée. Momiji aussi pleurait, Kisa s'était réfugiée dans les bras de Tohru, Hiro jouait le courageux en refusant de se laisser émouvoir. Même Kyô était touché par cette histoire, il se sentait mal à l'aise. Personne n'osa parler, il leur fallait du temps pour s'en remettre. Ils ne s'attendaient pas à ça, comment auraient ils pu s'y attendre en voyant cette adolescente si souriante, qui semblait pleine de vie et dont le regard ne semblait pouvoir exprimer que de l'amour ?

    Haru le premier bougea. Il se leva, s'approcha de son amie, s'agenouilla, la prit dans ses bras et dans cette position il se mit à pleurer. Haru pleurait. Lui qui d'ordinaire semblait toujours dans les nuages, lui qui s'inquiétait toujours pour tout le monde en gardant son air indifférent. Là, il était vraiment ému et il le montrait.

     

    Haru : Ne t'en fais pas on est là à présent. On ne te laissera plus jamais seule, je te le promets.

     

    Meiri (émue) : Haru….. merci.

     

    Elle resserra un peu plus son étreinte. Pour la première fois depuis cette mort elle se sentait aimée et ça lui réchauffait le cœur.

    Haru s'écarta et lui adressa son plus beau sourire avant de retourner à sa place.

     

    Kyô : Ca ne me dit toujours pas comment tu connais autant de choses sur nous alors que tu viens d'arriver.

    Kyô ne supportait plus cette ambiance gênée, oppressante. Il pensa qu'il valait mieux changer de sujet. Il ne voulait pas que tout le monde se remette à verser des torrents de larmes.

     

    Meiri: Ah ah!! En fait ça fait une semaine que je suis ici. Mais je ne voulais pas arriver comme ça sans ne rien savoir de vos vies actuelles. J'ai donc décidé de vous espionner pour en apprendre un peu plus.

     

    Les autres étaient abasourdis par cette nouvelle. Ils n'avaient rien remarqué, ils ne s'étaient même pas sentis observés.

    Elle se mit à rire, d'un rire clair et agréable. Elle s'étonnait elle-même, elle ne pensait pas être capable de rire ainsi juste après avoir tout raconté. C'était devenue une excellente comédienne. Mais elle avait compris la manœuvre de Kyô, il était plus malin que ce que les autres pensaient.

     

    Meiri : Oh si vous pouviez voir vos têtes ! J'ai appris à être très discrète, il faut l'être lorsqu'on se cache. Ainsi j'ai vu que Yuki kun vivait désormais avec Shiguré san dans une maison en dehors de la demeure principale. Et qu'ils habitaient aussi avec Kyô kun et Tohru kun. J'ai d'ailleurs fait quelques recherches sur toi Tohru kun j'espère que tu ne m'en voudras pas.

     

    Tohru : Hein ? Ah euh non pas du tout. Mais comment ?

     

    Meiri mit un doigt devant sa bouche et dit : Ah, ça c'est un secret. Et elle conclut par un clin d'œil.

     

    Hatori : Et où vivais tu ?

     

    Meiri : Ca c'est encore un autre secret Hatori san. D'ailleurs puisqu'on parle du lieu où je vis, il est plus que temps pour moi d'y retourner. Cette journée fut chargée, tout le monde a besoin de repos.

     

    Hatori : Pourquoi ne pas rester ici ? Tu as besoin de soin.

     

    Meiri : C'est gentil mais j'ai l'habitude de me débrouiller par moi-même.

     

    Shiguré : Tu peux venir chez nous voyons, tu viens juste de nous revenir.

     

    Ayamé : Oui et moi aussi je viendrai pour éviter que Guré san ne tente quelque chose. Il est capable de m'être infidèle.

     

    Yuki n'en revenait pas. Il fallait toujours que son frère fasse son intéressant. L'attention n'avait pas été portée sur lui pendant quelques minutes et ça lui manquait.

     

    Meiri : Ne vous en faites pas, je reviendrai bientôt mais là il est temps pour moi de partir. A plus tard.

     

    Meiri se releva et se précipita dehors avant que les autres ne puissent lui bloquer le passage. Elle avait besoin de se retrouver seule. Tout au long de son récit elle n'avait osé les regarder, préférant diriger son regard vers la cour ou vers le sol. Elle avait eu peur de croiser leurs regards et d'y lire de la pitié, …ou peut être même du dégoût. Et puis, elle ne voulait pas éclater  en sanglot, elle voulait avoir l'air forte.

    Les autres regardèrent Meiri s'enfuir sans ne pouvoir rien y faire. Ils s'inquiétaient, ils avaient peur qu'elle ne revienne pas.

     

    Momiji : Ne vous en faites pas elle va revenir bientôt, elle nous l'a dit et je la crois.

     

    Yuki : Oui tu as raison Momiji, moi aussi j'y crois.

     

    Malgré sa blessure qui la faisait souffrir, elle courait, c'était la seule manière de se calmer et puis elle craignait que les autres l'aient suivie. Elle arriva enfin près de la petite rivière devant laquelle elle passait chaque jour depuis une semaine. Elle vivait juste derrière dans une toute petite bâtisse abandonnée recouverte par les plantes grimpantes et cachée par les arbres. C'était une bonne cachette, personne ne pouvait la trouver ici. Et puis, elle y était seule. Elle ne pouvait pas aller vivre aussi vite avec d'autres personnes, elle avait été seule si longtemps même avec son « grand père » c'était différent. Ils n'étaient que deux et elle passait beaucoup de temps dans son coin à méditer, lire,… . Elle était devenue indépendante. Un jour, elle pourrait retourner vivre chez les Sôma mais ce jour n'était pas encore arrivé.

     

    Fin chapitre 3

    Notes :

    (1) Oneechan = Grande soeur

      

     

     

     






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