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...:: Sentiments ::...
Chapitre 7
I
Dimanche matin. Meiri avait encore eu du mal à s'endormir mais elle ne devait pas se laisser aller. Elle avait décidé d'aller rendre visite à Tohru aujourd'hui, ainsi elle montrerait à Shiguré qu'elle n'était pas du tout troublée. Mais avant de partir elle irait voir Akito.
Meiri : Ohayô Akito san.
Le jeune homme, assis à sa place habituelle avec un oiseau, regarda la nouvelle arrivée qui se tenait appuyée contre un arbre.
Akito : Oh Mei kun, quelle surprise je ne pensais pas que tu viendrais me rendre visite.
Meiri : Eh bien tu te trompais Akito san. Après tout nous faisons partis de la même famille et nous vivons à côté l'un de l'autre. Il n'y a donc aucune raison pour que je ne vienne pas te voir.
Akito : Pourtant en dehors de Hatori et Shiguré personne ne me rend visite.
Meiri : Sans doute parce qu'ils ont peur…….mais moi pas.
Elle s'approcha et s'assit à côté de lui. C'était la première fois depuis bien longtemps qu'il se retrouvait ainsi, assis paisiblement à côté d'une fille. La dernière fois c'était d'ailleurs avec….
Meiri : Hum ça me rappelle le bon vieux temps, pas toi ? Lui demanda la jeune fille, comme si elle avait lu dans ses pensées.
Akito : Non, je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Meiri : Continue de mentir si ça te plaît, mais ça ne prend pas avec moi, lui dit elle en souriant.
Akito : Oh et puis arrête de sourire ainsi, ça m'agace.
Meiri : Non, je fais ce que je veux et tu le sais bien.
Akito : Oui et c'est bien ça qui me gêne.
Sur ce la jeune fille lui tira la langue et éclata de rire. Akito fut très surpris…elle était bien la seule à oser ce genre de familiarités avec lui…….étrangement ça ne le mettait pas en colère, au contraire il avait envie de rire. Mais il ne pouvait se laisser aller ainsi.
Meiri : Ouh j'ai cru apercevoir un sourire….j'approche de mon objectif petit à petit.
Akito : Ton objectif ? De quoi parles tu ?
Meiri : Te voir rire….tel est mon objectif. Et se rapprochant de lui elle lui murmura à l'oreille : Je te rendrais heureux, peut importe le temps qu'il me faudra, j'y arriverai.
Elle se leva, lui fit un clin d'œil accompagné de son magnifique sourire qui lui réchauffait le cœur malgré lui, et partit.
Meiri : A plus tard Akito san
Akito la regarda s'éloigner. Elle semblait si heureuse, elle respirait la joie de vivre. Comment pouvait elle être ainsi après tout ce qui lui était arrivé ? Il se surprit à sourire mais il se reprit bien vite.
Akito : * Non cette petite idiote ne va tout de même pas réussir à me diriger, à me faire changer. Elle ne peut pas prendre le contrôle de la situation. JE suis le chef et JE suis le seul à pouvoir contrôler les autres.*
II
La maison de Shiguré était étrangement calme en ce dimanche matin. Meiri se demandait où ils pouvaient bien être.
Meiri : Ohayô ! Il y a quelqu'un ?
Elle entendit alors des bruits de pas précipités dans les escaliers et vit la nigiri apparaître.
Tohru : Ohayô Mei kun.
Meiri : Tohru kun, tu es toute seule ?
Tohru : Ah oui. Shiguré san est parti voir Akito, Yuki est à sa base secrète et Kyô s'est rendu tôt ce matin au dojo.
Meiri : Ah d'accord, je comprends mieux pourquoi le calme règne ici. Que faisais tu ?
Tohru : Oh je m'occupais de la lessive, d'ailleurs je dois retourner étendre le linge.
Meiri : Je viens t'aider alors, on pourra discuter ainsi.
Les deux amies montèrent à l'étage et commencèrent à étendre le linge tout en bavardant.
Tohru : Quel temps magnifique, tu ne trouves pas ?
Meiri : Oui c'est bien vrai. C'est tellement agréable…… Je voulais te remercier Tohru kun.
La boulette de riz était surprise. Elle se tourna vers Meiri qui regardait les oiseaux dans le ciel.
Tohru : Me remercier ? Mais pour quoi ?
Meiri : Pour être toi…. Tu ne m'as jamais posé de questions, sur moi, mon passé. Même si je voyais que tu mourrais d'envie de savoir, tu n'as jamais dépassé les limites.
Tohru : Oh mais euh de rien. Je pensais que le jour où tu voudrais m'en parler tu le ferais, je ne voulais pas te bousculer. Mais je dois t'avouer que j'aimerais bien savoir pourquoi tu peux les enlacer. Est-ce que c'est mal ? Je sais que pour certains, la curiosité est un vilain défaut.
Meiri : Non ne t'en fais pas, c'est normal. C'est vrai que ce n'est pas juste pour toi tu es la seule à ne pas connaître la raison. Je vais donc te l'expliquer.
En fait lorsque j'étais petite, je vivais à l'extérieur de la résidence principale. On faisait partis des Sôma de l'extérieur, je n'avais que très rarement de contacts avec ceux de l'intérieur en dehors des fêtes. Je savais qu'il y avait des enfants de mon âge et j'avais envie de jouer avec eux mais ça m'était interdit. Un jour, je trouvai un moyen d'entrer dans la résidence principale sans me faire voir, il y avait une petite brèche. Et là, je rencontra Haru kun et Kyô kun qui s'entraînaient tous les deux. Au début, je restais cachée et puis je m'approchai. Ils ont eu peur et puis, petit à petit, on s'est rapprochés. Je venais chaque jour en cachette et je rencontrais un à un de nouveaux membres. J'étais déjà très proche de Yuki kun à cette époque là. Même si je n'étais qu'une gamine, je sentais qu'il était malheureux alors avec ma candeur enfantine je voulais le voir rire. C'est pour ça que je passais beaucoup de temps avec lui, ce qui agaçait profondément Akito san. Bon, bref allons à l'essentiel. Un jour, alors que j'étais avec Yuki kun et Haru kun, Akito est apparu et il a voulu emmener Yuki kun dans « la pièce » mais je m'y suis opposée en tenant Yuki kun dans mes bras. Ils s'étaient tous mis à crier, je ne comprenais pas pourquoi. Et puis ils me regardèrent étrangement. Yuki kun était resté humain. Akito san était complètement éberlué, il ne comprenait vraiment pas comment c'était possible. Ils m'emmenèrent voir Hatori san qui m'examina mais ne trouva rien de bien particulier et puis il y eu une réunion durant laquelle ils acceptèrent que je reste la camarade de jeux des Sôma de l'intérieur. Moi je ne comprenais rien à ce qu'il se passait, j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal mais Hatori san me rassura. Je pouvais donc venir jouer avec eux sans me cacher. C'était le bon temps…. Et puis un jour c'est arrivé. Alors qu'on jouait dans la résidence avec d'autres enfants, une jeune fille entra en contact avec Yuki kun qui se transforma en souris. Comme tu le sais, Hatori san effaça la mémoire de tous les enfants présents. J'étais sous le choc et lorsque vint mon tour je fus effrayé. Il m'expliqua ce qu'il allait faire. Yuki kun était encore plus triste, je demandai donc à Hatori san qu'il me laisse ma mémoire, promettant de ne jamais rien dire. Mais Akito san avait décidé et il devait obéir. Il posa ses mains sur mes yeux et fit ce qu'il devait faire mais…………il ne se passa rien. Rien n'avait été effacé. Il essaya plusieurs fois mais rien n'y faisait. A partir de ce moment là, je passais beaucoup de temps avec le futur médecin, pour qu'il m'étudie, mais on n'a jamais trouvé la raison. On ne sait toujours pas comment je suis capable de les enlacer et comment il est impossible de m'effacer la mémoire.
Plus tard on remarqua que j'avais des capacités physiques plutôt inhabituelles. J'étais devenue très agile et rapide. Avec tous ces éléments, on arriva à la conclusion que je n'étais pas une humaine normale, comme les maudits, mais je n'étais pas non plus une maudite. On ne sait pas trop ce que je suis en fait. Et voilà, à partir de là je vécus la plupart du temps à l'intérieur de la résidence, entre mes visites chez Hatori san et le temps passé avec mes amis. C'est aussi à ce moment là, que je me rendis compte que tous avaient peur d'Akito san mais je ne comprenais pas pourquoi ils se laissaient faire……je ne le compris qu'en grandissant. Mais moi je n'avais pas peur. C'est bizarre de dire ça d'Akito san mais avec moi il était gentil, surtout lorsqu'on était que tous les deux. Je sais qu'au fond de lui il y a encore ce garçon gentil qu'il était enfant, seulement sa haine, sa colère ont pris le dessus……….quel dommage !
Voilà, tu sais tout à présent.
Tohru : Waouh, quelle histoire incroyable. Je comprends mieux maintenant.
Meiri : Oui, on peut voir ça comme ça, même si ça n'a jamais été une partie de plaisir, je n'ai aucun regret à faire partie de cette famille.
Tout le long de son récit Meiri n'avait pas quitté le ciel des yeux. D'anciens souvenirs ressurgissaient. Ca faisait longtemps qu'elle ne s'était pas rappelée de l' « ancien » Akito. Elle aimerait tant le retrouver.
Tohru : Donc tu as passé beaucoup de temps avec Hatori san ?! C'est un homme si gentil.
Meiri se tourna vers son amie un grand sourire aux lèvres.
Meiri : Oui il est super. J'étais un peu impressionnée au début, mais en fait on est devenus très vite proches. C'est vers l'âge de 12 ans que je me suis rendue compte que je l'aimais… j'étais tombée amoureuse de lui.
Tohru : Oh vraiment ?
Meiri : Oui mais j'étais jeune, je ne savais rien de ce qu'était l'amour. En fait, je m'étais trompée sur toute la ligne, je m'en suis rendue compte hier soir quand il est venu discuter.
Tohru : Hatori est venu te voir hier ? Que s'est il passé ?
Meiri : Eh bien disons que je me suis comportée comme une idiote.
Flash Back :
Meiri venait de rentrer chez elle. Elle était encore perturbée par Shiguré et était plongée dans ses pensées, allongée sur son lit, quand elle entendit toquer à sa porte.
Meiri : Hatori san ! Je ne pensais pas te voir à cette heure là.
Hatori : Je t'ai vue arrivée. Je voulais voir comment se portait ta blessure. Et puis, voir si tu étais bien installée.
Meiri : Oh oui, je suis très contente, c'est une petite maison si agréable. Je m'y sens bien ! Quand à ma blessure elle va beaucoup mieux grâce à toi.
La jeune fille se dirigea vers son lit et s'y étendit sur le ventre. Le médecin l'examina et conclu que ça allait effectivement mieux. La vue du dos de Meiri le mettait toujours mal à l'aise.
Il toucha du bout du doigt la cicatrice pensivement.
Hatori : Quand je pense à tout ce que tu as vécu, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir.
Meiri : Ce n'est pas de ta faute Hatori san.
Elle se releva, s'assit sur son lit et invita le médecin à en faire de même. Elle ne voulait pas le voir malheureux ainsi. Elle lui tint la main pour lui montrer qu'elle allait mieux, c'était ça le plus important. Elle ne supportait pas de le voir ainsi. Elle se pencha vers lui et avant qu'il ne s'en rende compte, elle l'embrassa, un baiser léger où ses lèvres étaient à peine posées sur les siennes. Le dragon était surpris, il ne s'y attendait absolument pas. Il ne la repoussa pas tout de suite. Puis au bout de quelques secondes, il se recula doucement pour ne pas la braquer.
Hatori : Non il ne faut pas faire ça !
Meiri : Mais pourquoi ? Hatori san je suis amoureuse de toi depuis longtemps déjà. Je pensais que ce sentiment avait disparu mais il n'en est rien.
Hatori : Mei kun… tu te trompes. Ce que tu ressens pour moi est la même chose que ce sentiment que j'ai pour toi. Il s'agit bien d'amour, mais pas de celui auquel tu penses, c'est de l'amour fraternel. Je t'aime comme une sœur, tu es ma petite sœur, celle que je dois protéger. Et au fond de toi, tu sais que j'ai raison.
Meiri : NON c'est toi qui te trompes je sais ce que je ressens. La jeune fille se mit à pleurer et elle se jeta dans ses bras. JE T AIME !!!!
Hatori : Arrête, ne fais pas l'enfant. Tu préfères croire que tu m'aimes parce que c'est une solution de facilité et c'est un moyen de te couper des autres hommes. Tu vas rentrer au lycée et tu vas rencontrer tout un tas de garçons qui seront vite fous de toi, tu vas tourner beaucoup de têtes et c'est ça qui t'effraie. Mais il ne faut pas. Depuis quand préfères-tu la voie de la facilité ?
La jeune Sôma s'arrêta de pleurer et regarda Hatori dans les yeux. Etait-ce vrai ? Cherchait elle vraiment la facilité ? Etait elle devenue une trouillarde ?
Meiri : Hatori san……….. Tu as raison. Je suis désolée de m'être comportée comme une enfant gâtée. J'ai toujours su qu'il n'y avait qu'un amour fraternel entre nous mais je préférais me convaincre du contraire… après tout tu es un bon parti, lui dit elle avec un clin d'œil (sa spécialité !! lol)
Hatori : Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas du tout. Je serais toujours là pour toi. Bon je pense que tu as besoin de repos, tu me sembles fatiguée.
Meiri : Oui, c'est vrai, ce fut une looongue journée.
Hatori : Au fait j'ai appris pour le lycée…..tu verras tout ira bien. Bonne nuit.
Fin du flash back
Meiri : Il m'a fait ouvrir les yeux. Ce n'est pas de l'amour romantique que j'éprouve pour lui, il s'agit plus de l'amour qui existe entre un frère et une sœur. Hatori san est comme un grand frère qui prendrait soin de sa petite sœur. Il n'y a rien d'autre entre nous.
Tohru : Oh vraiment ? Mais vous auriez formé un joli couple, surtout qu'après tout ce qui s'est passé, il mérite d'être heureux. J'espère de tout mon cœur qu'un jour il trouvera quelqu'un.
Meiri : De quoi veux tu parler ?
Tohru : Tu n'es pas au courant de son histoire avec Kana san ? Oups j'ai encore fait une gaffe. Je ne sais pas si je peux te le dire.
Meiri : Tu en as trop dit Tohru kun pour t'arrêter là.
La nigiri se mordait les doigts, elle aurait dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Mais il était trop tard à présent, elle lui raconta tout : l'histoire d'amour entre Hatori et Kana, la découverte de la malédiction par la jeune fille puis la colère d'Akito et finalement l'effacement de la mémoire de Kana.
Meiri était très affectée par cette histoire. Une fois de plus, Akito avait réussi à tout détruire. A présent qu'elle était là, elle ne le laisserait plus jamais agir ainsi.
Meiri : Ne t'inquiètes pas, ce genre de choses n'arrivera plus. J'ai une super idée : pourquoi ne pas profiter de ce temps magnifique pour aller pique niquer ? On pourrait inviter Momiji kun et Haru kun aussi, non ?
Les yeux de Tohru commençaient déjà à s'agrandir sous l'effet de cette idée.
Tohru : Mais oui ce serait vraiment fantastique !!
Meiri : D'accord alors je vais aller prévenir Momiji kun et toi tu finis le linge. Ensuite on ira préparer les bentôs.
La boulette de riz termina d'étendre le linge pendant que son amie appela le lapin qui fut bien entendu tout de suite charmé à cette idée. Yuki arriva au moment où elle raccrocha. Lui aussi était d'accord. Il ne manquait plus que Kyô qui était encore au dojo et qui n'arriva que peu de temps avant le départ ; heureusement les filles avaient pensé à lui préparer un bentô à lui aussi. Et voilà notre petite clique prête pour leur pique nique.
III
Après le départ de Meiri, Akito ne resta pas seul longtemps. Shiguré venait lui rendre une petite visite comme à son habitude.
Shiguré : Ohayô Akito san, vous avez l'air perdu.
Akito : Non je vais très bien, si ce n'est cette fille qui a le don de me faire sortir de mes gonds.
Shiguré : Oh, vous parlez de Meiri j'imagine.
Akito : Oui exactement. Elle est si arrogante et elle est bien trop sûre d'elle-même. Elle mériterait une leçon.
Shiguré (esquissant un sourire) : Oui, elle ne ressemble à aucune autre fille. Mais je pensais que vous étiez content qu'elle soit là. Au moins, elle met de l'animation.
Akito : Oui, ça c'est certain. Elle me fait ressentir des sentiments que je croyais totalement enfouis en moi. Elle a presque réussi à me faire sourire. Heureusement qu'il n'y a eu aucun témoin de cette scène. Je ne peux me laisser aller ainsi.
Shiguré : Mais pourquoi donc ? Ne seriez vous pas plus heureux ?
Akito : Heureux ?? Comment veux tu que je sois heureux, voyons réfléchi. Tu dis ça parce que ça t'arrangerait bien….ainsi je vous laisserais vivre vos vies. Tu ne vaux pas mieux que les autres, tu n'es qu'un égoïste.
Shiguré : Oui c'est vrai que je suis égoïste mais vous savez parfaitement que je me souci de vous aussi Akito san.
Akito : Oui c'est vrai. J'espère bien ne pas découvrir un jour que tu te sers de moi. Quand à elle…..eh bien je verrais bien comment ça se passe, mais je lui montrerais qui est le chef ici, il faudra qu'elle aussi me respecte…
Shiguré : et vous craigne ?
Akito : Ne joue pas au plus malin avec moi. Oui il faudra aussi qu'elle me craigne.
Shiguré : Ca sera plus difficile.
Akito : On verra bien. Bon je suis fatigué cette journée est étouffante.
Shiguré : Je vous laisse vous reposer Akito san, je repasserai bientôt.
Le chien quitta la maison du chef de clan et se dirigea vers celle d'Hatori où ce dernier l'attendait avec Ayamé.
Shiguré : Ohayô Tori san….Aya chan mon amour.
Ayamé : Oh mon bel étalon te voilà enfin.
Et là comme à leur habitude ils firent leur signe de victoire.
Hatori : Quand allez vous enfin grandir ? Tu as vu Akito ?
Shiguré : Oui je sors juste de chez lui. Il semblait quelque peu perturbé. Il a eu la visite de Meiri kun ce matin et il s'est passé quelque chose qui l'a touché mais il n'est pas entré dans les détails. En tout cas, il ne compte pas la laisser mener le jeu. Je crois qu'il la sous-estime vraiment, il se rendra vite compte de son erreur.
Ayamé : Vous semblez mettre beaucoup d'espoir en elle mais elle a déjà vécu tant de moments difficiles…. Avons nous le droit de la laisser vivre ça à présent ?
Hatori : Elle est plus forte qu'elle ne veut le montrer. Je lui fais confiance et puis elle est assez grande pour savoir ce qu'elle fait.
Shiguré : Oui et puis on espérait beaucoup de Tohru kun….beaucoup trop… elle ne peut pas nous aider à elle seule et Meiri kun sera une excellente alliée pour elle.
Hatori : Dis moi Shiguré san, tu ne comptes tout de même pas utilisé Meiri kun ?
Shiguré : Hum….rassure toi elle m'a déjà prévenu pour ça…, répondit le chien mystérieusement.
Ayamé : Ah t'aurait elle remis à ta place ? Elle est pleine de fougue…..je trouve qu'elle me ressemble un peu, elle est sans doute celle qui se rapprocherait le plus de ma magnificence, même si personne dans ce monde ne peut m'égaler.
Shiguré : Oui c'est vrai que personne ne peut atteindre ton niveau, Aya chan.
Hatori : En tout cas j'espère qu'elle va enfin se sentir chez elle, elle le mérite après toutes ces épreuves.
Shiguré : Oui et puis je suis sûr que tu seras le premier à lui faire sentir qu'elle est aimée, n'est ce pas Tori san ?
Hatori : Que veux tu dire par là ? Je pense qu'on doit tous lui montrer qu'on l'aime.
Shiguré : Oui c'est vrai, mais il y a des personnes qui ont plus d'influence que d'autres.
Tiens au fait, comment marche ta boutique Aya chan ?
La conversation dévia…enfin ça continua plutôt dans un monologue de la part d'Ayamé. Le médecin n'avait pas vraiment saisi ce que voulait dire son ami. Il ne devait pas être au courant de la conversation qu'il avait eu hier soir avec la jeune fille. De toutes façons, ça ne le concernait en rien.
IV
Les jeunes gens avaient réussi à trouver un endroit adéquate pour leur pique nique : dans un endroit dégagé, près d'une rivière. C'était si calme. Ils s'installèrent dans la bonne humeur et commencèrent leur déjeuner. C'était si agréable de se retrouver tous là.
Momiji : Quelle bonne idée tu as eu Mei kun ! C'est vraiment super de pouvoir se retrouver tous ensemble.
Meiri : Oui je fête aujourd'hui mon dernier jour de liberté… après il va me falloir reprendre le lycée.
Yuki : Oh voyons, tu t'y feras ne t'en fais pas.
Haru : Oui et puis ainsi tu pourras m'aider à les surveiller… surtout le neko.
Kyô : QUOI ?? Tu me cherches Haru ou je rêve ? Tu sais pourtant que tu ne peux rien contre moi !
Haru : Oui bien sûr si ça peut te faire plaisir.
Kyô : Ah tu m'énerves !! Amène toi sale boeuf je vais te faire ta fête.
Meiri : Ah non, ne perds pas de ton énergie avec lui, je te rappelle qu'on a un combat à mener mon petit chaton.
Kyô : Chaton ? Tu me provoques vraiment là !
Meiri : Tout à fait ! Bon alors, on se bat ou on discute ?
Yuki : Euh vous pensez que c'est vraiment une bonne idée ?
Kyô : Pff ne te mêle pas de ça baka nezumi, je ne vais en faire qu'une bouchée de cette Yankee…….. (Se rendant compte de son erreur) euh désolé Mei kun je n'ai pas réfléchi.
Yuki : C'est normal, tu ne réfléchis jamais idiot !!
Meiri : Non ce n'est rien Yuki kun. Ne t'en fais pas Kyô kun, je ne cherche pas à oublier ce que j'étais, j'apprends à vivre avec. Allons approche mon petit, je vais te montrer tout ce que j'ai appris ces dernières années.
Kyô : Pas de coups en traître !
Meiri : Oh non, je n'ai pas besoin de ça.
Et le combat commença. Au début, Meiri se contentait d'esquiver les coups de son adversaire grâce à sa rapidité. Puis elle décida de passer à l'offensive mais gentiment. Kyô aussi était rapide, il échappait à chacun de ses coups.
Meiri : Hum tu as bien progressé mon petit chat…. Ce combat va être plus intéressant que prévu.
La jeune fille réussit à donner un coup de poing dans le ventre du chat mais pas avec assez de force pour le mettre à terre. Il riposta avec un coup de poing qu'elle ne pu esquiver. Les deux adversaires se regardaient l'un l'autre, le sourire aux lèvres et complètement essoufflés.
Kyô : Il est temps d'en finir maintenant.
Meiri : Oui je crois aussi, on s'est assez donné en spectacle.
Le combat reprit de plus belle. Il était difficile de déterminer lequel des deux étaient le plus fort. Meiri réussit à trouver une ouverture et en profita pour donner un coup de pied magistral dans le ventre du neko qui atterrit un mètre plus loin. Mais il en fallait plus à ce dernier pour s'avouer vaincu. Il se précipita sur elle. Elle était très douée, sa rapidité et sa souplesse en faisaient un adversaire digne de ce nom. Kyô ne faisait pas semblant d'avoir du mal à la battre mais finalement il réussit à lui donner un coup dans les jambes, ce qui la fit tomber. Le chat se jeta sur elle et la plaqua au sol.
Kyô : Je crois qu'on connaît le vainqueur à présent.
Meiri : Oui je suis d'accord. Tu as gagné mais c'était limite la prochaine fois c'est moi qui te mettrait à terre.
Mais au moment où Kyô se releva et se tourna, la jeune fille en profita pour lui attraper les jambes et le coller au sol.
Meiri : Tu fais moins le malin maintenant, hein ?!!
Kyô : Tu as triché !! C'est moi qui ai gagné !
Meiri : Mais oui je sais, j'avais juste envie de te mettre à terre.
Elle se releva et tendit une main au jeune homme pour l'aider à se relever. Ce dernier l'accepta, c'était bien la seule avec qui il acceptait ça.
Haru : Joli combat. Maintenant c'est à moi tu es prête………..Mei kun ?
Kyô : Hein ? Mais je croyais que tu voulais m'affronter ?
Haru : Une autre fois je préfère me battre contre une jolie fille aujourd'hui.
Kyô : Poule mouillée oui.
Cette fois ci ce fut Meiri qui remporta le combat mais tout ça été fait dans la bonne humeur générale. Même Yuki riait, malgré la présence de Kyô, ce qui réjouit la jeune Sôma. Son ami était heureux dans ces moments là, elle le savait.
Ainsi se termina la journée. Après cette délicieuse après midi, ils se séparèrent tous…..jusqu'au lendemain, grand jour de la rentrée pour Meiri.
Cette nuit là au moins, elle réussirait à s'endormir facilement après tous ces exercices et puis elle n'avait pas vu Shiguré de toute la journée, ainsi il n'avait pu la troubler. Elle n'allait pas essayé de l'éviter, non, ça ne servait à rien et c'était puérile. Elle était plus forte que ça et elle ne se laisserait plus faire.
Meiri : * Méfie toi Shiguré, je suis peut être jeune mais je ne suis pas bête. Tu ne te serviras pas de moi.*
Kyô : Pourquoi ce sourire de triomphe, perdante ? Je te rappelle que je suis le vainqueur !
Meiri : Mais oui petit chaton je le sais, ce n'est pour rien, je suis juste contente d'avoir passé cette journée avec vous. Rentrons à présent.
Fin chapitre 7

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