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    ...:: Sentiments ::...

    Chapitre 9

     

    I

      

    Le lendemain, à l'école, tout le monde était encore surpris par la nouvelle. Ca allait durer sûrement toute la semaine. Encore une fois, son apparence n'avait rien d'ordinaire. Le proviseur la convoqua dans son bureau mais il ne savait pas à qui il avait affaire. Ses amis la virent revenir, seulement quelques minutes après avoir été appelée. A la vue de son sourire, ils surent qu'elle avait triomphé. Comme Ayamé à son époque, elle avait embobiné le proviseur et en avait fait ce qu'elle en voulait. Elle devenait de plus en plus populaire, sauf aux yeux du fan club du Prince, qui ne supportait toujours pas que cette fille fût aussi proche de « leur » Yuki, même si c'était sa cousine.

    La matinée se passa comme le jour précédent. Tous les regards convergeaient vers elle. Lorsque la sonnerie du déjeuner retentit, Tohru se retourna vers ses amis qui se réunissaient pour aller manger ensemble dehors. Meiri se leva à son tour.

     

    Meiri : Désolée mais je ne peux pas manger avec vous aujourd'hui, j'ai quelque chose à faire. A plus.

     

    Et elle partit avant qu'ils n'aient le temps de dire quoi que ce soit.

     

    Yuki : Je me demande ce qu'elle a à faire.

     

    Kyô : Bah ça la regarde. Bon et si on allait manger, j'ai faim moi !

     

    Arisa : Oh bah alors, si poil de carotte a faim, dépêchons nous d'aller déjeuner.

     

    Kyô : Oh ne me provoque pas Yankee, je suis encore plus agressif lorsque j'ai faim.

     

    Arisa : Ca tombe bien, moi aussi.

     

    La Yankee et le neko s'affrontèrent du regard.

     

    Tohru : Euh … vous n'allez tout de même pas vous battre tous les deux ?

     

    Yuki : Oh laisse les donc se débrouiller, ce baka me fatigue. Tu viens, on va manger.

     

    Sur ce le nezumi prit son amie par la main et l'entraîna au dehors. Quand Kyô le vit partir ainsi, main dans la main avec Tohru, il sentit une pointe de jalousie faire son apparition. Il se calma et les suivit. Il ne voulait pas la laisser seule avec lui.

    Ils se retrouvèrent tous dehors sous un grand arbre. Alors que Kyô provoquait encore Yuki, Momiji et Haru firent leur apparition.

     

    Momiji : Alors comme ça Meiri kun ne vient pas déjeuner avec nous ? Oh c'est dommage, je voulais lui raconter ma partie de cache-cache de ce matin.

     

    Le bœuf se leva.

    Haru : Je vous laisse moi aussi, j'ai quelque chose à faire.

     

    Yuki : Ah où vas-tu ?

     

    Haru : Ne t'en fais pas mon cher Yuki kun, je reviendrai vite pour toi, mon beau Prince.

     

    Yuki : Non, prends ton temps, dit il d'un ton blasé.

     

     

    Meiri se trouvait sur le toit de l'école (NDLA : C'est en fait un toit en terrasse. Enfin je ne sais  pas si ça s'appelle comme ça mais vous voyez le genre), le regard perdu dans le vide. Elle n'entendit pas la porte s'ouvrir et qu'on s'approchait d'elle. Puis elle sentit une présence à ses côtés. Du coin de l'œil, elle reconnut le visiteur mais ne dit mot.

     

    Haru : Qu'est ce que tu fais là, toute seule ?

     

    Meiri : Je pourrais te retourner la question.

     

    Haru : Je ne sais pas. Je me doutais que tu serais là.

     

    Meiri : Oh comme c'est mignon, tu t'inquiétais pour moi ?

     

    Haru : Non pas vraiment.

     

    Meiri : Oui, je me disais bien aussi.

     

    Haru : Tu as l'air soucieuse. Il s'est passé quelque chose ?

     

    Meiri regarda son ami. Il se faisait du souci. Elle ne savait pas si elle devait lui dire pour Rin mais elle ne pouvait le laisser ainsi.

     

    Meiri : J'ai eu la visite de Rin, hier.

     

    A ce nom, Haru réagit. Il avait encore tellement de sentiments pour la jeune fille.

     

    Haru : Ah ? Et comment va-t-elle ?

     

    Meiri : Je ne vais pas te mentir Haru, tu sais bien qu'elle n'est pas heureuse. Elle m'a raconté pour vous. En fait elle avait besoin de parler.

     

    Haru, sans s'en rendre compte, commençait à s'énerver. Il ne comprenait pas pourquoi elle allait voir Meiri ou lieu de venir le voir lui. La jeune fille s'en rendit compte, mais trop tard. Haru était devenu Black.

     

    Haru : Alors comme ça elle est venue te voir, toi ? Comme c'est intéressant. Vous avez bien dû vous marrer toutes les deux….. Vous vous êtes bien moquées de moi.

     

    Meiri : Haru calme toi. On ne s'est pas moquées de toi, voyons.

     

    Le ushi (1) partit d'un rire fou. Il se planta devant elle et posa ses mains des deux côtés de la rambarde, contre laquelle elle était appuyée pour ensuite prendre le visage de la jeune Sôma, de la main droite.

     

    Haru : Ne me mens pas….. Ouuh mais je n'avais pas vraiment remarqué….

     

    Meiri : Quoi ?

     

    Haru : Tu es vraiment superbe. De plus, je peux t'enlacer sans ennuis. Et si on allait dans un petit coin tranquille, rien que tous les deux.

     

    Meiri : J'avais oublié à quel point tu peux être lourd, lorsque tu deviens Black.

     

    Haru : Oh, mais je peux aussi être très attentionné.

     

    Il approcha son visage de celui de la jeune fille et allait l'embrasser lorsque cette dernière lui donna un coup de genou dans le bas ventre. Il recula sous le choc.

     

    Meiri : Ecoute, je ne veux pas avoir recours à la violence avec toi.

     

    Haru : Quoi ? Tu as peur de ne pas te contrôler et de me tuer ? demanda t'il, un sourire sadique sur les lèvres.

     

    Meiri : Ne vas pas trop loin, Haru. Sinon, je serais obligée de te faire redevenir toi-même, par la force.

     

    Haru : Oh oui, vas y j'adore ça.

     

    Meiri : Bien, puisque c'est vraiment ce que tu veux.

     

    Elle s'approcha et lui asséna un magistral coup de poing. Il atterrit violemment sur le dos.

     

    Meiri : Je comprends que tu sois malheureux mais ça ne sert à rien de te mettre en colère comme ça. Ne lui en veux pas de sa décision, tu comprendras son choix lorsqu'elle t'aura expliquer.

     

    Haru : Tu ne peux pas imaginer à quel point j'ai eu mal lorsqu'elle m'a quitté.

     

    Le jeune homme était redevenu lui-même. Des larmes coulaient. Elle s'agenouilla et prit son ami dans ses bras.

     

    Meiri : Ne t'en fais pas, tu vas bientôt la retrouver, crois moi.

     

    Haru : J'aimerais tellement te croire mais Akito san ne le permettra jamais.

     

    Meiri : Oh mais qu'est ce que vous avez tous avec Akito san ? Ne t'inquiète pas, j'en fais mon affaire de notre chef. Je serais toujours là pour vous, je t'aiderais de mon mieux.

     

    Haru : Oui ça se voit … suffit de regarder mon œil.

     

    Meiri : Ah, ça c'est de ta faute, fallait pas pousser.

     

    Tous deux éclatèrent de rire.

     

    Meiri : Tu sais quoi, Haru kun ? Je pense que tu ne vas pas tarder à la retrouver.

     

    Haru : Oui sans doute…… arigatô (2).

     

    Meiri : Bien et si on allait rejoindre les autres ?

     

    Haru : Ok, mais dis moi pourquoi étais tu ici toute seule ?

     

    Meiri : Oh pour rien, j'avais juste besoin de réfléchir.

     

    Haru ne demanda rien de plus. Il savait qu'il s'était sans doute passé quelque chose mais ça ne le regardait pas. Ils descendirent et rejoignirent les autres.

     

    La journée de cours se termina enfin, dans la bonne humeur, bien sûr tout le monde avait remarqué le bleu que Haru portait au visage mais ils n'avaient pas demandé d'explication.

    Meiri rentra enfin chez elle et eut la surprise de retrouver Hatori devant chez elle.

     

    Meiri : Waouh un nouvel invité ! A croire que cette maison attire du monde.

     

    Hatori : Non, je ne pense pas que ce soit la maison mais plutôt celle qui l'habite.

     

    Meiri : Hmm laisse moi deviner, tu es au courant de ce qui s'est passé hier et tu es venu voir comment j'allais, n'est ce pas ?

     

    Hatori : Gagné !

     

    Meiri : Bien alors rentrons, je vais nous préparer du thé.

     

    Ils prirent place dans le salon. Elle se doutait bien que le médecin allait lui rendre visite.

     

    Meiri : Bien, alors qui t'a mis au courant ? Shiguré san ?

     

    Hatori : Non, c'est Akito san. Ce que tu lui as dit l'a fait réfléchir. Il était en colère mais j'ai bien vu qu'il y avait plus que ça. Il a pris conscience de ce que tu lui as dit. Mais Mei kun, tu ne crois pas que tu es allée un peu loin ?

     

    Meiri : Pourquoi ça ? Non je ne suis pas d'accord. Mon but était de le faire réagir et visiblement j'ai réussi, c'est génial.

     

    Hatori : Mais il aurait pu te faire mal.

     

    Meiri : Non, il en faut plus. Et puis de toutes façons, je suis prête à tout endurer pour que ça marche.

     

    Hatori : Mais qu'est ce que tu veux vraiment ?

     

    Meiri : Ce que vous voulez tous. Qu'il vive enfin heureux et vous aussi par la même occasion.

     

    Hatori : Mais et toi ?

     

    Meiri : Quoi, moi ? Ce qui ferait mon bonheur, c'est que vous viviez tous enfin en paix…. Même si bien sûr, ce ne sera jamais simple. Je n'ai pas la prétention de rompre la malédiction, je ne sais pas comment faire et je ne sais même pas si c'est possible. Tu sais Hatori san, même enfant je me sentais très attiré par Akito san….. enfin je veux dire, je voulais déjà tout faire pour l'aider. C'est pour ça que je passais beaucoup de temps avec lui, je savais qu'il était très malheureux mais je ne pouvais pas comprendre pourquoi à l'époque, alors je pensais qu'en étant seulement à ses côtés ça suffirait, quelle naïveté !

     

    Hatori : Je ne suis pas sûr que ce soit aussi naïf que ça. Je pense que c'est ce qui manque à Akito san….quelqu'un auprès de lui. Toi seule peux faire ça.

     

    Meiri : Quoi ? Tu veux dire que je devrais aller vivre avec Akito san ?

     

    Hatori : Oh non, moi je ne dis rien, je constate seulement, maintenant tu en tires les conclusions que tu veux.

     

    La jeune fille sourit au médecin. Bien sûr que c'était ce qu'il proposait. Lui faisait il confiance à ce point là ? N'avait il plus peur qu'elle soit victime de la violence de leur chef ? Elle était heureuse, enfin il lui laissait le champ libre pour faire ce qu'elle croyait être bon.

     

    Meiri : Je crois en effet que ce n'est pas une mauvaise idée. Je serais encore plus proche de lui.

     

    Hatori : Encore faut il qu'il soit d'accord.

     

    Meiri : Oh, ne mets pas mon grand sens de la persuasion en doute. Je réussirais à le convaincre. Bon, je ne sais pas trop encore comment mais j'improviserais, lui dit elle avec un clin d'œil.

     

    Ils restèrent encore un peu à discuter. Elle avait décider d'aller parler au chef de famille le lendemain, lorsqu'il se serait un peu calmé.

     

    II

     

              La semaine se passa tranquillement. Peu à peu, les élèves s'habituèrent à la nouvelle et elle voyait la lumière de la gloire s'affaiblir de jour en jour. Mais elle restait tout de même très populaire auprès des garçons qui avaient trouvé l'équivalent du Prince Yuki au féminin. Elle était toujours amicale avec ses camarades mais aucun n'avait encore osé lui proposer une sortie.

    Le week end  arriva enfin. Meiri allait emménager chez Akito. Lorsqu'elle avait annoncé cette nouvelle à ses amis, ils en étaient tous restés bouche bée. Même Shiguré n'en revenait pas. Mais ils avaient confiance en elle, selon eux elle savait ce qu'elle faisait. Ils n'avaient donc pas cherché à la faire changer d'avis, même si ce n'était pas forcément une bonne idée selon eux.

    La jeune fille avait dû user de toutes les ruses pour réussir à convaincre le chef. Il refusait catégoriquement de l'avoir « dans ses pattes » comme il avait dit. Mais il lui avait suffit d'insister et de lui faire croire qu'elle ne supportait plus de vivre seule pour qu'il commence à envisager la jeune Sôma vivant chez lui. Et finalement elle avait réussi son coup lorsqu'elle sortit son ultime argument : il pourrait mieux la surveiller ainsi. Et là il n'avait pu résister. Il accepta mais ce qu'il ne voulait avouer, c'est qu'il y avait déjà pensé. Non pas parce qu'il voulait la surveiller mais seulement parce qu'il avait envie d'elle à ses côtés, il se sentait de plus en plus seul, peut être réussirait elle à faire disparaître ce sentiment.

    Elle emménagea donc le samedi. Il lui avait fait préparer une chambre proche de la sienne. C'était une vaste pièce qui avait une superbe vue sur le jardin. Il savait qu'elle aimait regarder au dehors, alors il avait décidé de lui offrir la meilleure vue possible. Meiri le remarqua mais elle ne dit rien. Il aurait démenti, il préférait faire croire que les autres ne comptaient pas pour lui. Il resta avec elle pendant qu'elle déballait ses affaires. Il aimait la contempler, discuter avec elle….être avec elle. A un moment même, elle avait tellement réussi à le mettre à l'aise, qu'il se surprit à rire. Un rire léger. Bien sûr, jamais il n'aurait osé s'il y avait eu un autre membre de la famille. C'était incroyable comme il pouvait être différent avec elle seule. En une journée ils se rapprochèrent plus qu'en plusieurs jours. Etrangement, elle se sentait bien à ses côtés mais bon ce n'était que le début aussi. Bien sûr, malgré leur entente ça ne les empêchait pas d'avoir des accrochages mais ce n'était jamais méchant, c'était toujours fait dans la bonne humeur. Et puis c'était divertissant, la jeune fille ne se laissant pas faire et adorant tirer la langue au chef, ce que personne d'autre n'aurait osé faire.

     

    Meiri : Akiiiiito saaaan, dit la jeune fille en entrant dans le salon où était allongé le chef.

     

    Akito : Qu'est ce qu'il se passe ?

     

    Elle avança vers le jeune homme et s'assit à ses côtés.

     

    Meiri : J'ai envie de planter des fleurs dans le jardin, ça sera plus gai, qu'est ce que tu en penses ?

     

    Akito : Fais ce que tu veux, je ne vois pas pourquoi tu me demandes puisque tu n'en fais toujours qu'à ta tête !

     

    Meiri : C'est plus poli de demander avant…. Même si en effet je fais toujours ce que je veux.

    Elle sourit à cela. Elle n'était pas du genre à suivre les ordres, c'était bien vrai.

    Akito la regarda et sourit à son tour.

     

    Akito : Enfin bon si ça peut te faire plaisir, plante donc tes fleurs.

     

    Meiri : Ouiiiiiiii arigatô gozaimasu (2).

     

    Akito : Il en faut peu pour te rendre heureuse.

     

    Meiri : C'est ce qu'on peut penser mais bon ce n'est pas aussi simple. C'est juste que les fleurs me rappellent une personne très chère à mon cœur.

     

    Son regard se perdit à nouveau dans le vague. Le jeune homme ressentit une légère jalousie, il se demandait si un jour elle ferait une telle chose, juste pour se souvenir de lui.

    Le samedi se passa donc ainsi, avec la visite quotidienne de Hatori, qui en profita pour voir si la jeune fille était bien installée, et aussi celle de Shiguré.

     

    III

     

              Le dimanche fut radieux. Le soleil brillait haut dans le ciel dénué de nuages. Meiri décida d'aller rendre visite à Tohru et de lui proposer une petite balade. Elle voulait lui parler.

    Elle se rendit donc dans la maison de Shiguré. Ce dernier était d'ailleurs aux prises avec sa secrétaire qui l'implorait de bien vouloir terminer son travail.

     

    Shiguré : Oh mais voici ma petite Mei chan. Je vais donc faire une pause, c'est si rare de t'avoir à la maison.

     

    Meiri : Va donc travailler Shi san et arrête de la faire tourner en bourrique ou c'est moi qui vais te forcer à écrire.

     

    Shiguré : Bouuuuh tu n'es pas très drôle Mei chan. Tu ne veux pas venir travailler avec moi, je trouverais peut être l'inspiration.

     

    Meiri : L'inspiration je ne sais pas, mais en tout cas tu es sûr de trouver ma main sur ta figure.

     

    Shiguré : Bon je crois que je vais retourner à mon ordinateur moi, à plus tard les jeunes. …. Allons allons vous avez gagné, je vais finir mon roman.

     

    Kyô : Il me fatigue !! Bon je vais aller rejoindre mon maître. A plus Mei kun !

     

    Meiri : Bye bye.

     

    Yuki : Alors, tu es bien installée chez Akito san ?

     

    Meiri : Oui très bien et rassure toi ça se passe bien entre nous, je t'assure.

     

    Yuki : Bon si tu le dis.

     

    A ce moment là, ils virent Tohru descendre, une panière vide dans les bras.

     

    Tohru : Oh konnichiwa Mei kun.

     

    Meiri : Yo, Tohru kun. Tu as besoin d'aide ?

     

    Tohru : Non non ça va, merci.

     

    La nigiri était rayonnante ce jour là. La jeune Sôma vit le regard que Yuki adressait à la boulette de riz et elle sourit. Il était très attaché à elle, c'était plus qu'évident.

     

    Meiri : * J'espère qu'il n'en souffrira pas trop.*

     

    Yuki : Je vais aller voir comment se porte mon potager. Ittekimasu (4)

     

    Meiri : Itterasshai (5).

     

    La jeune fille se leva et rejoignit son amie qui se trouvait dans la cuisine.

     

    Meiri : Hey Tohru kun, ça te dit une petite balade. Tu pourrais faire une pause.

     

    Tohru : Euh…. C'est-à-dire que….

     

    Meiri : Allez hop on y va. Je t'aiderai au retour.

     

    Elle prit la boulette de riz par la main et l'entraîna vers l'extérieur. Alors qu'elles se baladaient depuis quelques minutes, Meiri s'arrêta tout à coup et s'assit sur une la racine d'un arbre. La nigiri la regarda et s'assit à son tour.

     

    Tohru : Qu'est ce qu'il se passe Mei kun ? Tu es fatiguée ?

     

    Meiri : Oh non, non pas du tout. En fait je voulais te parler.

     

    Tohru : Ah oui …qu'est ce qu'il y a ?

     

    Meiri : Eh bien voilà, comme tu sais je me suis installée chez Akito san. Si j'ai fait ça, c'est pour me rapprocher de lui et l'aider. Mais pour cela, je vais devoir lui consacrer beaucoup de temps. Je veux enfin qu'il vive en paix, ainsi les autres membres du clan seront enfin libérés de sa tyrannie. Tu comprendras donc que tout mon temps sera consacré à ça. Je voudrais donc, avant tout, te remercier pour tout ce que tu as fait. Tu ne t'en rends peut être pas compte mais tu as fait beaucoup pour les Sôma que ce soit pour Yuki kun, Kyô kun ou encore Momiji kun, donc j'aimerais que tu continues ainsi. Ils sont très heureux depuis que tu es là, ils sont comme …transformés, même moi je l'ai remarqué et pourtant je ne les ai pas vu pendant 5ans.

     

    Tohru : Mais….euh non, c'est m'accorder trop d'importance. Je n'ai pas cette capacité.

     

    Meiri : Quelle innocence ! C'est remarquable. Reste toi-même et ça suffira.

     

    Tohru : Euh … d'accord.

     

    Meiri : Bien et si on rentrait, il nous reste du travail.

     

    Elles repartirent vers la maison en discutant. Meiri savait qu'elle pouvait faire confiance à son amie, elle lui passait le relais en ce qui concernait Kyô, Yuki, Momiji, Kisa et Hiro même.

     

     

    Fin chapitre 9

     

    Notes :

    (1) Ushi = Boeuf

    (2) Arigatô = Merci

    (3) Arigatô gozaimasu = Merci beaucoup

    (4) Ittekimasu = J'y vais

    (5) Itterasshai = Bon voyage.

     

     

     

     

     






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